Nous sommes de retour de vacances! Et cette semaine, Ludwig van Montréal fête ses six ans. Depuis notre lancement à la Chapelle historique du Bon-Pasteur en septembre 2017, nous avons publié 1650 articles et rejoint près d’un million et demi de lecteurs!
Nous avons traversé une pandémie pendant laquelle je suis allée travailler dans un bureau d’ingénieur, dans un CHSLD et dans un théâtre tout en continuant à publier des articles.
Aujourd’hui, j’aimerais particulièrement remercier nos lecteurs et lectrice ainsi que souligner nos meilleurs moments. Cette liste aurait pu comprendre encore plus d’articles, mais voici ceux, pour diverses raisons, que je juge les plus marquants. C’est aussi la trajectoire d’une journaliste musicale et d’une ancienne étudiante en musique qui n’aurait jamais imaginé se retrouver là un jour.

En tournée avec l’Orchestre Métropolitain
Lancer un nouveau média n’est pas chose facile. En 2017, quelques mois à peine après notre lancement, j’ai eu le privilège d’accompagner l’Orchestre Métropolitain lors de sa première tournée européenne. Cette occasion offerte par l’OM alors que Ludwig van Montréal en était à ses tous débuts a certainement contribué à nous propulser comme média, et je les en remercie. Parmi les multiples articles que j’ai publiés dans le cadre de cette tournée, j’ai choisi cette critique du concert qui m’a le plus marquée, à Cologne.
LIRE: L’Orchestre Métropolitain à Cologne

Mon meilleur scoop: la démission de Gregory Charles
Quand on est journaliste, on aime avoir des scoop! C’est pour ça qu’on fait ce métier! En juillet 2018, j’ai été la première à annoncer que Gregory Charles démissionnait de son poste de directeur artistique à Lanaudière. Une nouvelle qui a été reprise par un grand nombre de médias. Ce n’est pas mon seul scoop en carrière, mais c’est celui qui m’a rendue le plus fière. Merci à la personne qui m’a refilé ce tuyau!
LIRE: Gregory Charles démissionne de son poste de directeur artistique du Festival de Lanaudière

Adieu, Claude Gingras
J’ai côtoyé Claude dans la salle de rédaction de La Presse, où j’ai travaillé pendant des années, alors que je « squattais » un bureau dans l’ancienne salle de rédaction (même si j’étais pigiste), et éventuellement, comme salariée pendant un an (en 2014) au sein de ce cette section qui s’appelait encore, à l’époque, les « Arts et spectacles ». À l’annonce de son décès, je reviens dans cet article sur ma relation pas toujours facile avec le célèbre critique musical.
LIRE: In Memoriam: le critique Claude Gingras est décédé

Un entretien avec le grand Krzysztof Penderecki
On peut dire qu’Arthur Kaptainis est le meilleur journaliste et critique de musique classique au Canada. Chez Ludwig Van, nous avons la chance de l’avoir comme collaborateur. Comme il écrit dans la langue de Shakespeare, c’est plus souvent du côté de Ludwig van Toronto qu’on peut le lire, mais à l’occasion, il est également publié de ce notre côté. Cette entrevue réalisée au domicile de Penderecki est certainement une rareté, et elle est aussi passionnante. D’abord publiée en 2018, nous l’avons republiée en 2020, au moment du décès du compositeur polonais.
LIRE: Entretien d’Arthur Kaptainis avec Penderecki

2019: les PCMR en danger
Notre collaboratrice et amie, l’intrépide Béatrice Cadrin, a vraiment fait preuve de dévouement en se déplaçant pour ce reportage sur les Petits Chanteurs du Mont-Royal, qui mérite amplement de figurer dans cette liste.
LIRE: Il est minuit moins une pour les Petits Chanteurs du Mont-Royal.

Le violon d’Elsie Redford
Une belle histoire, tout simplement.
LIRE: L’étonnante renaissance d’un violon endormi pendant un siècle.

La critique négative a le droit d’exister
Au Québec, on a de la difficulté avec la critique. Il y a beaucoup de complaisance et de gens qui n’osent pas dire ou écrire ce qu’ils pensent vraiment, pour toutes sortes de raisons qui pourraient faire l’objet d’un doctorat en psychologie sociale. Certains soutiennent même qu’on ne devrait pas critiquer les artistes, sous prétexte qu’ils ont travaillé fort, qu’on les aime ou qu’ils ont du talent. Je suis d’avis que si on pense vraiment qu’un spectacle a des défauts, on ne devrait pas avoir peur de faire part à nos lecteurs de notre opinion sur une œuvre ou des artistes, tant que l’on a des arguments valables et qu’on respecte les personnes. On ne rend service à personne en faisant semblant d’aimer quelque chose. Cette critique de l’opéra Yourcenar m’a probablement valu quelques ennemi(es), mais que voulez-vous?
Je préfère être honnête que de plaire à tout le monde.
LIRE: Yourcenar: cette île dépourvue de passion
Un mécène à l’écoute
Il est rare, comme journaliste culturel, que l’on ait la chance de constater qu’on fait une différence. Cette histoire restera parmi mes beaux souvenirs.

LIRE: Canimex prête des violons à Guillaume Villeneuve et Diane Bayard

Un édito devient viral
Mes commentaires sur les décisions et les propos d’Alexandre Da Costa semblent n’avoir laissé personne indifférent! Publié en juillet 2023, il s’est hissé au 7e rang des articles les plus lus de l’histoire de LVM, et a suscité énormément de partages et de commentaires sur Facebook.
LIRE: L’Orchestre symphonique de Longueuil change finalement de nom: mais pourquoi?

Réflexion inspirée d’une œuvre extraordinaire
J’ai reçu bon nombre de messages au sujet de cette critique sur un opéra qui m’a fait réfléchir. Nos lecteurs en ont particulièrement apprécié la fin.
LIRE: Messe solennelle pour une pleine lune d’été: un coup de poing d’une rare intensité
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