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DISQUES | Trois suggestions d'écoute pour les âmes confinées

Par Christophe Rodriguez le 28 mars 2020

 

Charles Gerhardt Condict Classics films Scores RCA/ Sony Music 12 CD

Avec ce confinement, de plus en plus de plateformes offrent gratuitement une foule de films parfois introuvables ou passés dans l’histoire du 7e art. Peu de temps avant cet événement tragique qui embrase notre planète, je faisais le plein de trames sonores avec un immense coffret qui fera sans contredit le bonheur de tous.

Plutôt oublié, Charles Gerhardt eut un parcours singulier. Homme de studio, ingénieur du studio, il travailla pour les studios RCA, fut le lien entre Toscanini et les studios. Parlant du maître, c’est ce dernier qui lui suggéra de diriger une formation, ce qu’il fit. Travaillant aussi avec certains orchestres britanniques, il mit sur pied le National Philarmonic Orchestra, puis il sauta immédiatement dans l’aventure discographique.

Après deux écoutes attentives, il faut croire que Charles Gerhradt eu bien appris des différents chefs d’orchestre qu’il supervisa puisque, le résultat va au-delà de nos espérances. Loin d’être de la musique légère, cette tâche titanesque fait revivre Les aventures du faucon des mers (Captain Blood)) avec Errol Flynn sur une trame sonore d’Eric Korngold, Les canons de Navaronne, Lost Horizon, Search of Paradise du sous-estimé Dimitri Tiomkin, Autant en emporte le vent, Casablanca avec les inoubliables compositions de Max Steiner, Citizen Kane, et White Witch Doctor de Bernard Hermann avec en vedette la soprano Kiri Te Kanawa, et plusieurs autres.

Un immense bonheur qui nous fait oublier, pour quelques heures, les drames humains.

Sviatoslav Richter, Mozart , 4 pianos Concertos, UR / Naxos 2 DC

Avec Richter, il est bien difficile de se tromper. Provenant des fonds Urania, ce presque tout Mozart est un baume pour les âmes confinées. Sous la direction de Benjamin Britten en 1967 avec le English Orchestra Chamber, en 1966 avec l’orchestre de L’ORTF sous la direction de Lorrin Maazel et en 1950 avec le USSR Symphony Orchestra sous la direction de Karl Eliasberg, tout fut feux d’artifices et génie. De la diversité inventive à la justesse du ton et de la beauté des timbres aux soupirs parfois poignants, ce doublé qui respire la grâce et aussi, l’image d’un pianiste glorieux

Nino Rotta, Complete Solo Piano Works, vol 1, Eleanor Hodgkinson

Sortons un peu des sentiers battus avec cette nouveauté consacrée aux compositions pour piano de Nino Rotta. Si ce dernier fut mondialement connu pour ses trames sonores, avec celle du Parrain en tête, n’oublions pas qu’il suivit un fort cursus classique. Nous pourrions qualifier ce disque de romantique, parfois d’exercices stylistiques, mais toujours est-il que c’est très joli, surtout pour le canevas des « 7 compositions difficiles pour enfants  ». Un cas d’étude, certainement !

 

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