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NOUVELLE | Nicolas Ellis remporte la Bourse de carrière Fernand-Lindsay d'une valeur de 50 000 $

Par Caroline Rodgers le 9 novembre 2017

Nicolas Ellis a remporté la Bourse de carrière Fernand-Lindsay (Crédit: Stéphane Bourgeois)
Nicolas Ellis a remporté la Bourse de carrière Fernand-Lindsay (Crédit: Stéphane Bourgeois)

 

Le jeune chef d’orchestre Nicolas Ellis a remporté ce soir la Bourse de carrière Fernand-Lindsay, d’une valeur de 50 000 $, dans une décision unanime du jury. La soprano Samantha Louis-Jean et l’altiste Marina Thibeault ont remporté respectivement le deuxième et le troisième prix.

C’est Bernard Labadie, président du jury, qui a annoncé le prix dans la salle Joseph-Rouleau de la Maison des Jeunesses Musicales Canada, après des prestations musicales des gagnants des années antérieures, le flûtiste Vincent Lauzer (2015) et le violoncelliste Stéphane Tétreault (2013), accompagné au piano par Isabelle David.

La Bourse de carrière Fernand-Lindsay vise à soutenir un jeune musicien ambitieux dans la réalisation de ses objectifs de carrière. Le jury retient celui qui a les meilleurs chances d’atteindre son but.

Nicolas Ellis, qui est aussi pianiste, a complété une maîtrise en direction d’orchestre avec Alexis Hauser à l’École de musique Schulich de l’Université McGill. Il est chef assistant en résidence de l’Orchestre symphonique de Québec depuis près de trois ans et directeur artistique et fondateur de l’Orchestre symphonique de l’Agora. Il n’en est pas à son premier prix d’envergure, puisque dans le passé, il a remporté le prix Heinz Unger 2015, décerné par le Conseil des arts de l’Ontario. Cet été, il se voyait confier la direction de l’Orchestre Métropolitain pour cinq concerts gratuits dans les parcs. Il n’a que 25 ans.

Très ému, il a remercié la Fondation Père Lindsay d’avoir créé ce prix, et souligné à quel point il était heureux de pouvoir faire de la musique avec autant de gens talentueux au quotidien.

Rencontré par Ludwig van Montréal à la réception ayant suivi la remise du prix, il a expliqué ce qu’il comptait réaliser avec cette bourse substantielle.

« Je veux me servir de cette bourse pour participer à des stages, des auditions et des concours sur la scène internationale, ce qui engendre des frais assez importants, dit-il. C’est aussi une façon de pouvoir trouver des alliés qui m’aideront sur le plan administratif, d’embaucher une relationniste de presse, d’avoir des photos et des vidéos de bonne qualité, un site web bien fait et à jour, et d’avoir quelqu’un qui pourra s’occuper d’y mettre du contenu. De plus, je veux utiliser la bourse pour ma culture comme chef d’orchestre. C’est extrêmement important, comme chef, de voyager pour aller observer et écouter des chefs travailler et répéter. C’est quelque chose qu’il faut faire, se créer ces occasions. Je l’ai déjà fait à quelques reprises dans le passé et ça m’a énormément nourri dans mon travail. Je veux continuer dans cette direction. Finalement, cette bourse arrive à un très bon moment pour moi, dans ma carrière, car je termine mon mandat de chef assistant à l’OSQ à la fin de la saison et je vais avoir plus de temps et de flexibilité dans mon horaire. Je vais pouvoir sauter sur les occasions qui vont se présenter. Je vais pouvoir explorer le monde. J’ai adoré mon mandat à l’OSQ, qui a été très généreux et m’a donné une foule d’occasions de diriger. J’ai établi une très belle relation avec l’orchestre et avec Fabien Gabel. »

Nicolas Ellis a remporté la Bourse de carrière Fernand-Lindsay (Crédit: Stéphane Bourgeois)
Pour Nicolas Ellis, l’important est de faire de la musique avec de bons musiciens, peu importe où dans le monde. (Crédit: Brent Callis Photography)

 

Quand on lui demande où il se voit dans dix ans:

« Comme artiste, je veux être rendu à une étape où j’aurai travaillé avec une variété d’ensembles sur la scène internationale, j’aurai touché à un vaste répertoire allant du baroque jusqu’au XXI siècle, je veux avoir dirigé à l’opéra. Je veux avoir dirigé des opéras de Puccini, de Wagner, de Verdi. Je veux avoir l’occasion de me développer comme chef lyrique, parce que j’arrive du milieu symphonique et j’ai eu seulement quelques occasions de travailler avec des chanteurs. J’essaie de me créer des possibilités de ce côté, par exemple, avec l’OSA, nous allons faire un concert avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Je veux m’ouvrir ces portes, car je sens que c’est quelque chose qui me manque comme musicien et j’espère en faire plus. Bref, j’ai l’impression que mon évolution comme musicien fera en sorte de créer des opportunités. L’important est que j’apprenne du répertoire et c’est ce qui va m’ouvrir des portes. Tout ce qui m’intéresse, c’est de faire de la musique avec des super musiciens. Peu importe où ce sera dans le monde, je vais être content. »

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