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COMPTE-RENDU | James Bond en ciné-concert: que du bonheur

Par Christophe Rodriguez le 7 mars 2020

Mon nom est Bond, James Bond !

En dehors des concerts strictement classiques, les orchestres se mobilisent depuis quelques années avec la présentation de ciné-concerts qui attirent des foules nombreuses et de tous âges. Après avoir bien écumé le fond Harry Potter ainsi que celui du Seigneur des agneaux, le maitre-espion James Bond faisait donc une entrée fracassante, hier soir, à la salle Wilfrid-Pelletier, et ce fut particulièrement bien réussi.

Le son Bond

En 2006, Pierce Brosman cédait sa place à un petit nouveau : Daniel Graig. Digne héritier du légendaire Sean Connery qui donna ses lettres de noblesse à 007, création du romancier et espion britannique Ian Fleming, la présentation de Casino Royale (2006) fut, sans jeux de mots, princière. Voyez-vous, les films de James Bond reposent bien entendu sur un scénario ou les courses-cascades se multiplient, et plus encore, sur une trame sonore qui remonte à loin.

Composée par le Britannique Monty Norman (1928) et rapidement réorchestrée par John Barry (1933-2011), la sonorité de notre ami James est marquée par une introduction fort simple à la guitare électrique, puis les cuivres à l’unisson qui frappent l’esprit. Ce thème reconnu de tous au fil des décennies ne pardonne pas et les cuivres, hier soir, ont perpétué la légende.

Sous la direction du jeune chef ontarien Evan Mitchell, associé à l’Orchestre symphonique de Vancouver ainsi que celui de Kitchener-Waterloo, les quelque 80 musiciens issus du terroir montréalais nous ont procuré un bonheur indéfinissable.

Que ce fût lors de la poursuite sur les petites routes sinueuses du Monténégro, en action dans l’ambassade d’Ouganda ou lors de passages « plus sentimentaux », quand Bond perd son égérie (Eva Green) dans une cage d’ascenseur sous l’eau en plein Venise, l’émotion était palpable. Absorbé par l’aventure que nous avions quand même vue une bonne dizaine de fois, la présence des musiciens sur scène ne détonait pas.

Bien au contraire, le chef faisait corps avec l’action, distillaient savamment ses instructions, sans que nous sentions un décalage avec le film en cours. En deux vingt minutes, avec entracte pour souffler, souhaitons que ce Casino Royale ouvre la porte à d’autres projections. Il serait bon de revoir et réentendre : James Bond contre Dr No, Bons baisers de Russie ainsi qu’Opération Tonnerre.

 

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