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LISZT | 26 compositeurs et compositrices d'ici dont les médias ne parlent pas assez (2 de 2)

Par Réjean Beaucage le 29 mars 2018

André Hamel, compositeur. (Crédit: Martine Doyon)
André Hamel, compositeur. (Crédit: Martine Doyon)

Partitions graphiques, musiques électroacoustique ou mixte, dispositifs robotisés et installations vidéo, ces compositeurs et ces compositrices, sont des touche-à-tout prêts à nous en faire voir (et entendre) de toutes les couleurs ! On les entend de plus en plus souvent en concert et on peut lire leurs commentaires dans les revues ou… sur Facebook ! Le milieu musical, aujourd’hui, c’est eux et elles.

POUR LIRE LA PREMIÈRE PARTIE DE CETTE LISTE, C’EST ICI

 

12-Gabriel Dharmoo, (Québec, Québec, 1981)

Gabriel Dharmoo est lauréat du Prix Jules-Léger. (Crédit: Antoine Bordeleau, VOIR)
Gabriel Dharmoo est aussi lauréat du Prix Jules-Léger. (Crédit: Antoine Bordeleau, VOIR)

Lauréat d’une pléiade de récompenses dont la plus récente est le prix d’enregistrement Harry-Freedman du Centre de musique canadienne (mars 2018), Gabriel Dharmoo se décrit comme un compositeur post-exotique. Il a étudié la composition et l’analyse au Conservatoire de musique de Montréal auprès de Serge Provost, et ses recherches sur la musique carnatique l’ont amené à effectuer deux séjours en Inde. Également violoncelliste et vocaliste, il a défini sa démarche, qui consiste à entremêler les rôles du compositeur et de l’interprète, à travers le solo performatif Anthropologies imaginaires (2014). Il complète actuellement un doctorat à l’Université Concordia, à Montréal, sous la supervision de Sandeep Bhagwati.

 

13- André Hamel (La Pocatière, Québec, 1955)

André Hamel, compositeur. (Crédit: Martine Doyon)
André Hamel, compositeur. (Crédit: Martine Doyon)

Comptant parmi les fondateurs, en 1985, de la Société des concerts alternatifs du Québec (devenu Codes d’accès), André Hamel y a travaillé, entre autres, à la conception de l’événement « Musiques-échange Québec-Belgique » (1996). Il est également l’un des cofondateurs du collectif de compositeurs Espaces sonores illimités. Parmi les prix qui jalonnent sa carrière, notons les prix Opus du Conseil québécois de la musique pour la « Création de l’année » (trois fois !), celui remis au « Compositeur de l’année » en 2015-2016, et le Prix Serge-Garant de la Fondation Émile-Nelligan en 2012. Fortement engagé dans la communauté musicale québécoise, il a œuvré au sein de plusieurs organismes (Centre de musique canadienne, Le Vivier, la SMCQ, etc,). Il enseigne la composition au Cégep Marie-Victorin (Montréal).

 

14- Jean-François Laporte (né au Québec, 1968)

Jean-François Laporte (Photo courtoisie)
Jean-François Laporte (Photo courtoisie)

Tu-yo, orgue de sirènes et autres cannettes sifflantes sont quelques-uns des instruments de prédilection de cet incorrigible inventeur, qui ajoute aussi une palette électronique à son arsenal. Après des études de composition à l’Université de Montréal avec Marcelle Deschênes, il a étudié l’informatique musicale à l’IRCAM (Paris) et poursuivi au doctorat à l’Université d’Huddersfield (Angleterre). Maintes fois primées, ses œuvres sont souvent présentées ici et à l’étranger. Il est directeur artistique des Productions Totem contemporain.

 

 

15- Nicole Lizée (Gravelbourg, SK, 1973)

Nicole Lizée (Crédit : Diane Park)
Nicole Lizée (Crédit : Diane Park)

L’une des figures de proue de la nouvelle musique au Canada. Montréalaise d’adoption, Nicole Lizée a obtenu une maîtrise en musique de l’Université McGill en 2001. Son œuvre s’inspire et fait référence à la culture populaire à travers des emprunts au turntablism, à la culture rave, aux jeux vidéo, au courant psychédélique et à des figures iconiques comme Alfred Hitchcock ou David Lynch. Elle a reçu des commandes du Kronos Quartet, des BBC Proms, de l’Orchestre Métropolitain de Montréal ou du San Francisco Symphony, entre autres. Parmi les prix qu’elle a reçu, notons le Prix Jules-Léger 2013 pour la musique de chambre, décerné par le Conseil des arts du Canada.

 

16- Caroline Lizotte (Québec, QC)

Caroline Lizotte (Photo courtoisie)
Caroline Lizotte (Photo courtoisie)

Diplômée du Conservatoire de musique de Québec en 1992, la harpiste et compositrice Caroline Lizotte s’est par la suite perfectionnée à la Eastman School of Music (New York). Elle jouit d’une belle reconnaissance internationale en tant qu’interprète, mais aussi comme compositrice d’œuvres pour la harpe. Elle a enseigné au Conservatoire de Musique de Trois-Rivières de 2003 à 2010, avant d’arriver à la Faculté de Musique de l’Université de Montréal, où elle est titulaire de la classe de harpe depuis 2010. Parallèlement à ses activités d’enseignement et de composition, elle mène une florissante carrière de soliste, de chambriste (Four Seasons Harp Quartet, duo Para Arpa avec Caroline Leonardelli) et de musicienne d’orchestre (seconde harpe à l’Orchestre Symphonique de Montréal, harpe solo avec l’Orchestre Symphonique de Trois-Rivières).

 

17- Analia Llugdar (Argentine, 1972)

Analia Llugdar (Photo courtoisie)
Analia Llugdar (Photo courtoisie)

Détentrice d’une licence en interprétation du piano de l’Université nationale de Cordoba, c’est à l’Université Laval qu’elle a poursuivi des études en composition avant de bifurquer vers l’Université de Montréal ou elle a complété une maîtrise auprès de José Evangelista et un doctorat avec Denis Gougeon. Elle s’est mérité de nombreux prix depuis son arrivée au Canada : le Prix Québec-Flandres 2007, le Prix Jules-Léger du Conseil des arts du Canada (CAC) en 2008, l’Opus du « compositeur » de l’année en 2008-2009 et le Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton 2010 du CAC, entre autres. Sa musique porte un discours critique de la société contemporaine, qui se traduit formellement par un travail sur les textures sonores.

 

 

18- Maxime McKinley (Sherbrooke, QC, 1979)

Maxime McKinley (Crédit : Cindy-Diane Rheault)
Maxime McKinley (Crédit : Cindy-Diane Rheault)

Il a étudié la composition au CMM avec Michel Gonneville, puis a obtenu un doctorat à l’Université de Montréal sous la direction d’Isabelle Panneton. Récipiendaire du Prix d’Europe en 2009, Maxime McKinley se rend à Paris pour y travailler auprès de Martin Matalon, entre autres. Très prisée des ensembles et interprètes, sa musique fait l’objet de nombreuses commandes et elle est interprétée tant ici qu’à l’étranger. Également écrivain, il est depuis 2016 rédacteur en chef de la revue musicologique Circuit, musiques contemporaines

 

19- Simon Martin (Rouyn-Noranda, QC, 1981)

Simon Martin (Photo courtoisie)
Simon Martin (Photo courtoisie)

Directeur de la compagnie Projections libérantes, qu’il fondait en 2011, Simon Martin utilise l’expression « musique d’art » pour désigner ses productions (plutôt que « musique contemporaine », par exemple). Doté d’une voix assez singulière dans le paysage québécois, il s’inscrit dans la lignée de certains compositeurs des États-Unis par son intérêt pour l’intonation naturelle (just intonation). Il recevait en 2016 le prix Opus « Compositeur de l’année » lors de la remise des prix du Conseil québécois de la musique.

 

20- Samy Moussa (Montréal, QC, 1984)

Samy Moussa (Crédit : H. Hoffmann/Ed Durand)
Samy Moussa (Crédit : H. Hoffmann/Ed Durand)

Compositeur et chef d’orchestre ayant fait ses études l’Université de Montréal ainsi qu’à l’Université de Musique et des Arts de Munich, Samy Moussa a vu plusieurs de ses œuvres être créées en Europe, parmi lesquelles ses opéras L’autre frère et Vastation (biennale de Munich, 2010 et 2014). Ses pièces A Globe Itself Infolding, pour orgue et orchestre, et Symphonie no 1, « Concordia », ont été créées par l’Orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano en 2015 et 2017, respectivement. En 2015, le Conseil québécois de la musique lui décernait le prix Opus de « Compositeur de l’année ».

 

21- James O’Callaghan (Burnaby, CB, 1988)

James O'Callaghan (Crédit : Michael Slobodian)
James O’Callaghan (Crédit : Michael Slobodian)

Compositeur et artiste sonore vivant à Montréal, James O’Callaghan a complété un baccalauréat en beaux-arts à l’Université Simon Fraser (CB) et il est titulaire d’une maîtrise en musique de l’Université McGill. Il écrit des œuvres instrumentales et réalise des compositions électroacoustiques, des installations sonores ou des performances en direct, recevant des commandes dans un genre ou dans l’autre. Il a remporté des premiers prix aux concours de composition de la Communauté électroacoustique canadienne (2013), de la Fondation SOCAN (2103, 2014) et du magazine Musicworks (2015), entre autres.

 

22- Cléo Palacio-Quintin (Louvain, Belgique, 1971)

Cléo Palacio-Quintin (Crédit: Carl Valiquet)
Cléo Palacio-Quintin (Crédit: Carl Valiquet)

Très active dans la vie musicale montréalaise, Cléo Palacio-Quintin est flûtiste, compositrice et improvisatrice. Elle est la conceptrice d’un système informatique qu’elle appelle hyper-flûte et qui lui permet de combiner en direct les traitements électroniques de sa flûte et la vidéo. Première femme à obtenir un doctorat en composition électroacoustique à l’Université de Montréal (2012), sa musique a été interprétée dans de nombreux pays. Parmi les prix qui lui ont été remis, on note, en 2008, le Director’s Interdisciplinary Excellence Prize du Centre interdisciplinaire de recherche en musique, média et technologies (CIRMMT), auquel elle collabore activement, et le prix Opus de « Compositeur de l’année » pour la saison 2010-2011. LIRE NOTRE ENTREVUE AVEC CLÉO PALACIO-QUINTIN

 

23-Yannick Plamondon (Saint-Gabriel-de-Valcartier, Québec, 1970)

 

Yannick Plamondon. (Crédit: Yan Doublet, Le Soleil)
Yannick Plamondon. (Crédit: Yan Doublet, Le Soleil)

 

Venu à la musique par le rock alternatif, Yannick Plamondon a étudié la composition aux conservatoires de musique de Québec et de Montréal. Il est l’un des cofondateurs de l’organisme Erreur de type 27. Le succès généré par son œuvre Février, interprétée par l’Orchestre symphonique de Québec en 2013 (Prix du CALQ – Œuvre de l’année pour la région de la Chaudière-Appalaches) lui a valu une commande de l’OSQ pour l’inauguration du pavillon Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec en 2016. Il compte aussi des collaborations avec le directeur musical de l’Orchestre Métropolitain, Yannick Nézet-Séguin, et avec le chanteur Pierre Lapointe, pour des projets d’envergure mêlant musique populaire et musique contemporaine (La forêt des mal-aimés en 2007, Conte crépusculaire en 2010 et Bonne fête Montréal en 2017). Il enseigne la composition au Conservatoire de musique de Québec.

 

24- Patrick Saint-Denis (Québec, 1975)

Patrick St-Denis (Photo courtoisie)
Patrick St-Denis (Photo courtoisie)

Après des études en composition (conservatoires de Québec, de Montréal, et de La Haye) et en mathématiques (UQAM et Université Laval), Patrick St-Denis a obtenu un doctorat en composition de l’Université de Montréal en 2014. Entre l’électroacoustique et l’art numérique, ses œuvres font fréquemment appel à la vidéo et à la robotique, et se présentent aussi bien sous forme d’installation que de performance en direct. Il a reçu plusieurs prix, dont le Foundation for Emerging Technologies and Arts (FETA) Prize in Sound Art 2017 (avec Jean Piché) et sa musique a pu être entendue dans de nombreux festivals internationaux.

 

 

25- Ana Sokolović (Belgrade, Serbie, en 1968)

Ana Sokolovic (Crédit : Alain Lefort)
Ana Sokolovic (Crédit : Alain Lefort)

Arrivée de Serbie en 1992, Ana Sokolović a complété sa formation musicale à l’Université de Montréal où elle a obtenu une maîtrise auprès de José Evangelista. Compositrice prolifique, elle remportait deux prix au Concours des jeunes compositeurs de la SOCAN en 1995 (deuxième prix, pour Ambient V, et troisième prix, pour Secret de polichinelle) et elle y remportait un autre deuxième prix en 1998 (pour Pesma). La liste des prix qui jalonnent sa carrière est impressionnante et s’y ajoutait en 2015 le prix Serge-Garant de la Fondation Émile-Nelligan, pour l’ensemble de son œuvre. En 2011-2012, la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) soulignait les 20 ans de son arrivée au Québec en lui consacrant sa série « Hommage ». Ana Sokolović écrit beaucoup pour la voix et son travail fait de plus en plus de place à l’opéra.

 

26- Roxanne Turcotte (Montréal, QC, 1960)

Roxanne Turcotte (Photo courtoisie)
Roxanne Turcotte (Photo courtoisie)

Après des études en piano au Conservatoire de musique de Montréal, Roxanne Turcotte a obtenu une maîtrise en composition électroacoustique à l’Université de Montréal. Elle compose pour une grande variété de médias (télé, cinéma, radio, scène, cirque, installations, etc.) et sa musique électroacoustique, qui n’hésite pas à recourir à l’humour, a été primée et diffusée à de nombreuses reprises ici comme à l’étranger. Elle a publié plusieurs disques qui sont disponibles sous étiquette empreintes DIGITales.

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