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CRITIQUE | Colorature au lit : Le Comte Ory de Rossini à l'Opéra de Québec

Par Louisa Blair le 4 novembre 2024

Dimanche, à la tombée finale du rideau lors de l'ultime représentation du Comte Ory de Rossini – la première production de grande envergure de cet opéra à Québec –, les artistes semblaient heureux·ses mais épuisé·e·s. Et on comprend bien pourquoi : loin de s'en tenir à des scènes de groupe statiques ou à des gestes timides, les interprètes ont exploré les limites d’une débauche survoltée, en passant par le cancan, les culottes déculottées, les rots, l'ivresse titubante, l'évanouissement et les scènes d'amour, alternativement et consécutivement, avec un homme, une femme, et une femme déguisée en homme, tous dans le même lit. Chanter une aria colorature flamboyante à la Rossini tout en exécutant une scène de ménage à trois énergique constitue un exploit que peu pourraient (ou voudraient) imiter.

(Continuer)
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