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LISZT | Douze films sur la musique classique à voir ou à revoir pendant que nous sommes coincés à la maison.

Par Mario Cloutier le 17 décembre 2019

Gary Oldman dans Immortal Beloved

Alors qu’un nouveau confinement sévère nous guette et devrait être annoncé sous peu, puisque que nous serons obligés de rester à la maison, en plus des nombreux concerts virtuels que nos musiciens continuent de nous offrir avec courage et persévérance, c’est peut-être le bon moment de voir (ou de revoir) un film où la musique est un personnage principal. Voici 12 suggestions de grands films de musique. Nous omettons, toutefois, le classique des classiques, Fantasia (1940), si bon que Disney l’a refait en 2000 avec quelques scènes et musiques supplémentaires.

Plusieurs de ces films sont disponibles en location sur YouTube, Vimeo et autres plateformes en ligne. Bon cinéma!

Allegro non troppo de Bruno Bozzetto

1976

L’Italien Bruno Bozzeto a réalisé cette savoureuse parodie de Fantasia où Disney devient Prisney et où des acteurs côtoient des dessins animés. On y retrouve des musiques de Ravel, Debussy, Sibelius, Vivaldi, Dvořák , mais la séquence d’anthologie reste celle de la création d’Adam et Ève en argile, personnages qui deviennent des dessins animés sur l’air de L’oiseau de feu de Stravinski. Aujourd’hui, Bozzetto fait toujours du cinéma à l’âge de 81 ans!

Disponible sur Vimeo

 

Amadeus de Milos Forman

1984

Autre classique de musique classique, Amadeus de Milos Forman a remporté huit Oscars, dont celui du meilleur film. Les fabuleux acteurs Tom Hulce (Mozart) et F. Murray Abraham (Salieri) ne connaîtront jamais plus de rôles comparables par la suite. On peut y entendre des extraits d’une vingtaine de pièces de Mozart, mais aussi de Pergolèse et de Salieri. Un grand film! Terminée en 2002, une version plus longue de 20 minutes existe également.

Disponible sur hdbest/amadeus

 

Un cœur en hiver, de Claude Sautet

1992

L’avant-dernier film de Claude Sautet met de l’avant la musique de Maurice Ravel dans une histoire d’amour et de manipulation. «Il y avait longtemps que je n’avais pas eu une telle émotion », dira un personnage en écoutant jouer Emmanuelle Béart qui a appris le violon pour le rôle. La grâce du film est de bien comprendre et exposer ce que vivent les musiciens. Avec les merveilleux Daniel Auteuil et André Dussollier qui jouent les seconds violons!

Le concert, de Radu Mihaileanu

2010

Le film s’ouvre avec un extrait de trois minutes du second mouvement du Concerto pour piano no 21 en ut majeur (K. 467) de Mozart… interrompu par une sonnerie de cellulaire. Rare et heureux mélange de comédie et de drame, le long métrage de ce cinéaste roumain raconte l’histoire d’un homme de ménage au Bolchoï qui y était autrefois chef d’orchestre. L’actrice Mélanie Laurent a suivi pendant six mois des cours de violon pour son rôle.

Disponible sur films-en-streaming

 

Hilary & Jackie, d’Anand Tucker

1998

La liste des compositeurs dont on peut entendre la musique comprend notamment : Elgar, Haydn, Bach, Brahms, Haendel et Schumann. Mais il s’agit surtout de la touchante histoire des sœurs du Pré, interprétées par les magnifiques actrices Emily Watson et Rachel Griffiths. Le film n’est jamais sorti en France pour éviter une poursuite éventuelle du chef Daniel Barenboim dont on peut affirmer qu’il n’a pas le beau rôle dans cette histoire vraie.

Disponible à bas prix sur Microsoft Store

 

Immortal Beloved, de Bernard Rose

1994 (disponible à bas prix sur Microsoft Store)

Interprétant Beethoven dans sa dernière année de vie, après six semaines intensives de six heures par jour en répétition, le grand acteur britannique Gary Oldman a joué lui-même dans le film les pièces du compositeur, quoiqu’il ait été remplacé sur le CD de la bande sonore. Le récit est basé sur une lettre d’amour que Beethoven a écrit à une femme dont on ignore le véritable nom encore aujourd’hui.

Impromptu, de James Lapine

1991

Cet autre film britannique inclut une distribution de rêve : Hugh Grant (Chopin), Judy Davis (George Sand), Mandy Patinkin (De Musset), Julian Sands (Liszt), Bernadette Peters (Marie d’Agoult) et Emma Thompson (Duchesse d’Antan). Les dialogues entre George Sand et Chopin sont particulièrement suaves. En plus de 13 pièces de Chopin, on peut y entendre des œuvres de Liszt et de Beethoven. Entièrement tourné en France.

Mahler, de Ken Russell

1974

Voyage dans le temps pour retrouver le plus beau film d’un cinéaste ayant une très bonne oreille musicale, Ken Russell. Comme souvent dans ses films, la structure narrative est éclatée, laissant toute la place aux rêves, métaphores, émotions et à la musique enregistrée par l’Orchestre royal du Concertgebouw sous la direction de Bernard Haitink. L’interprète de Mahler est Robert Powell, mieux connu pour le rôle principal dans Jésus de Nazareth.

La symphonie pathétique (The Music Lovers) de Ken Russell

1971
Encore plus de musique et moins de paroles dans cet autre opus russellien sur la vie de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Film encore plus éclaté s’il en est, on ne le retient pas pour la qualité des interprétations de Richard Chamberlain et de Glenda Jackson, mais bien parce qu’il s’apparente, par moments, à un long vidéoclip de musique classique, une rareté. En outre, la musique est ici le fait de l’Orchestre symphonique de Londres sous la baguette d’André Previn.

 

Tous les matins du monde

Tous les matins du monde d’Alain Corneau

1991 (disponible à bas prix sur Microsoft Store)

Ce magnifique film basé sur le non moins beau roman éponyme de Pascal Quignard a remis la viole de gambe et la musique baroque à la mode dans les années 90. Le Catalan Jordi Savall y dirige et interprète les compositions du personnage principal Marin Marais (Gérard Depardieu), Sainte-Colombe, Lully et Couperin, notamment. Tournant majeur pour le cinéaste français Alain Corneau surtout reconnu jusque-là pour ses films noirs et policiers.

Disponible à bas prix sur Microsoft Store

Trente-deux films brefs sur Glenn Gould de François Girard

1993 (Une version en anglais est disponible sur Youtube)

Avant Le violon rouge, François Girard avait réalisé cet excellent film qui, peut-on dire, a changé sa vie d’artiste. Gagnant de quatre prix Génie, le film a été diffusé dans 30 pays. Il est construit de courts fragments mêlant fiction et documentaire. L’acteur torontois Colm Feore est remarquable dans le rôle de Gould. La trame sonore inclut des œuvres, évidemment, de Bach, mais aussi de Wagner, autre marotte girardienne s’il en est.

Une version en anglais est disponible sur YouTube

A Late Quartet, de Yaron Zilberman

2012
Immersion totale dans le vie, les familles, et, surtout, les égos de musiciens classiques vivant à New York. La maladie de l’un d’eux menace l’existence même du quatuor célèbre pour son interprétation du Quatuor à cordes no 14, opus 131 de Beethoven. C’est un mélodrame qui s’assume et qui est surtout rehaussé par les interprètes extraordinaires que sont Philip Seymour Hoffman, Christopher Walken, Catherine Keener et Mark Ivanir. Le vaste menu musical va de Beethoven à Bach en passant par Haydn, Strauss et Korngold.

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