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LISZTS | Musique classique triste : Top-10 des pièces les plus déchirantes

Par Michael Vincent le 19 juin 2019

musique classique triste
Leonard Bernstein. (Photo: courtoisie)

Le saviez-vous? La musique triste peut vous faire du bien. 

Il existe un nombre incalculable de pièces de musique classique triste : le quatrième mouvement de la Neuvième symphonie de Mahler, Le Winterreise de Schubert, l’air Erbarme Dich tiré de la Passion selon Saint Mathieu de J.S. Bach. La liste pourrait s’étirer encore longtemps, et c’est impossible de n’en choisir que dix sans en sacrifier plusieurs autres

Quelles sont les pièces qui vous tordent le cœur et vous arrachent des larmes? Faites-nous en part dans les commentaires!

Victor Hugo disait: « La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. » C’est certainement vrai dans le cas de ce décompte : quel bonheur d’écouter ces chefs-d’œuvre de tristesse!

10. Ludwig van Beethoven : mouvement lent du Quatrième Concerto pour piano

Une musique qui vient d’un lieu intérieur sans nom, à écouter quand personne ne vous comprend…sauf Beethoven.

9. Edward Elgar : Nimrod des Variations Énigma

Ce n’est pas sans raison que cette pièce est souvent jouée aux funérailles… Elgar était un maître de la mélodie ample qui vous transperce le cœur. Une preuve supplémentaire de son talent pour la sentimentalité se trouve dans le mouvement lent de son Concerto pour violoncelle, qui ne laisse personne indifférent.

8. Wolfgang Amadeus Mozart : VI. Lacrimosa tiré du Requiem

Émouvantes dans leur dépouillement, les premières mesures de ce mouvement comptent parmi les dernières notes composées par Mozart. Cet enregistrement des Violons du Roy et de la Chapelle de Québec sous la direction de Bernard Labadie porte la marque de leur sobriété habituelle, laissant toute la place à la musique elle-même.

Évidemment, on pourrait mentionner ici bien des Lacrimosa extraits de Requiem, le mot lui-même signifiant larme. Un autre Lacrimosa marquant du répertoire est celui du War Requiem de Benjamin Britten.

7. Samuel Barber : Adagio pour cordes

Cet Adagio pour cordes va vous mettre un « motton » dans la gorge plus efficacement que si vous avaliez un artichaut. Après une vie de dépression noyée dans l’alcool, Baber épanche toute son âme dans ces neuf minutes.

 

 

6. Gustav Mahler : « Ich bin der Welt abhanden gekommen » (Je suis perdu pour le monde), tiré des Rückert-Lieder

Même pour Mahler, un compositeur qui se complaît dans les atmosphères d’appréhension anxieuse, cette pièce est particulièrement chargée. Dans cet enregistrement de référence de 1952, la voix sombre de Kathleen Ferrier rend parfaitement le poème de Frierich Rückert. La coda à l’orchestre seul est du Mahler tout craché.

5. Piotr Illitch Tchaïkovski : Finale de la Sixième symphonie

Tchaïkovski réussit toujours à infuser tout ce qu’il compose d’un peu-beaucoup de tristesse. Ce mouvement est dédié à son neveu, objet de désir interdit. Cette musique est tellement remplie de solitude et de désespoir, il ne serait pas étonnant que vous vous retrouviez en position foetale sous la table à sangloter de façon incontrôlée.

4. Henryk Górecki : deuxième mouvement de la Troisième symphonie

En 1992, quinze ans après sa composition, la Troisième symphonie de Gorecki a été acclamée en tant que chef-d’oeuvre d’une tristesse glaçante grâce à un nouvel enregistrement qui s’est installé en tête des palmarès de vente. La force de son pouvoir expressif ne se dément pas depuis. Le texte du deuxième mouvement a été formulé à partir de paroles gravées dans les murs d’une prison de la Gestapo par une jeune fille de dix-huit ans durant la Deuxième Guerre mondiale.

3. Robert Schumann : « Hör’ ich das Liedchen klingen« , extrait du cycle Die Dichterliebe (d’après Heine)

Si ce Lied ne vous touche pas, c’est que vous avez un cœur de pierre : « Quand j’entends cet air si cher qu’autrefois chantait ma bien-aimée, je tremble, et mon cœur aux abois s’agite à briser ma poitrine ».

2. Pēteris Vasks : Vientulais Engelis (Ange solitaire)

Cette pièce n’aurait pu être mieux nommée : la ligne de violon qui se détache et se déploie, suspendue au-dessus de l’orchestre, a vraiment quelque chose d’angélique et de terriblement esseulée. Fils d’un pasteur baptiste, le compositeur letton Pēteris Vasks considère que le monde a perdu sa connexion avec le monde spirituel et que son but est de nourrir l’âme avec sa musique.

 

1. Henry Purcell : Lamentation de Didon (« When I Am Laid In Earth« ), tirée de l’opéra Dido and Aeneas

La première place de ce lugubre décompte revient à la dévastatrice lamentation de Didon, tirée de l’opéra Didon et Énée de Purcell. Délaissée par l’homme qu’elle aime, qui lui a préféré la gloire, Didon vient d’annoncer son intention de se donner la mort. Sous une mélodie qui capture parfaitement la résignation de Didon, la basse répète inlassablement un motif descendant. Vous excuserez que j’aie choisi un vidéo à image fixe, mais absolument personne ne chante cette lamentation comme Karina Gauvin. La retenue dont elle fait preuve tout au long est plus émouvante que n’importe quel cri. De toute façon, cet air s’écoute les yeux fermés et pratiquement à genoux.

 

Bonus :

Juste pour vous achever complètement.

 

 

 

Cette liste de musique classique triste a été traduite et retravaillée à partir d’un article d’abord paru chez nos collègues à Ludwig van Toronto.

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Michael Vincent
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