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NOUVELLE | Jean-Willy Kunz succède à John Grew comme directeur artistique du Concours international d'orgue du Canada

Par Caroline Rodgers le 5 avril 2018

Jean-Willy Kunz. (Photo: courtoisie de l'OSM)
Jean-Willy Kunz. (Photo: courtoisie de l’OSM)

Le Concours international d’orgue du Canada vient d’annoncer officiellement la nomination de Jean-Willy Kunz comme nouveau directeur artistique. Il succède à John Grew, cofondateur du concours, qui continuera à jouer un rôle au sein du conseil d’administration. Plus tôt cette semaine, Ludwig van Montréal a eu la possibilité de parler aux deux organistes, le professeur et son ancien élève.

Il y a 10 ans, John Grew cofondait le CIOC avec l’homme d’affaires et philanthrope Noël Spinelli. Depuis, le concours, qui se déroule aux trois ans, a eu quatre éditions et couronné des lauréats qui font de belles carrières. Depuis, il a pris sa retraite comme professeur à McGill, mais demeure bien occupé en donnant des cours de maître et des concerts ici et à l’étranger, entre autres.

Heureux de son bilan au CIOC, il constate que le niveau des participants augmente toujours d’une édition à l’autre.

« À la dernière édition, on peut dire que les six finalistes auraient été capables de gagner, dit-il. L’épreuve finale était vraiment exceptionnelle. Je suis très content de voir des jeunes qui arrivent à mener une carrière d’organistes. Avec Jean-Willy, cela va donner un nouveau souffle au concours et des idées nouvelles. »

 

John Grew en compagnie de Thomas Leslie, directeur général du CIOC. (Crédit: Danielle Charron)
John Grew en compagnie de Thomas Leslie, directeur général du CIOC. (Crédit: Danielle Charron)

Jean-Willy Kunz, arrivé au Québec en 2004, a d’abord été l’élève, pendant deux ans, de Mireille Lagacé au Conservatoire de musique de Montréal avant d’aller étudier avec John Grew à McGill, où il a complété son doctorat. Il été candidat à l’édition de 2011 du CIOC, où il avait terminé en troisième place et remporté également le Prix du public. Il est également organiste en résidence du Grand Orgue Pierre-Béique de la Maison symphonique.

Avant d’être nommé directeur artistique du CIOC, il a siégé au conseil d’administration, pendant trois ans. Il entrera en fonctions progressivement tandis que John Grew aura maintenant le titre de directeur artistique émérite.

« Il va y avoir une période de transition, car John ne disparaît absolument pas et j’ai énormément à apprendre de lui. Nous sommes en train de préparer la prochaine édition, qui aura lieu en 2020. Le CIOC est un mélange de pièces imposées et de pièces au choix des candidats. Le CIOC veut vraiment encourage leur créativité, car ce sera un aspect important, plus tard, de leur carrière. Ils doivent se renseigner sur les instruments sur lesquels ils vont jouer, sur les traditions des endroits où ils jouent et les goûts des différents publics. Ils doivent apprendre à bâtir des programmes intéressants et pertinents, qui mettent leurs capacités d’interprètes en valeurs mais qui rendent aussi justice aux compositeurs et aux instruments. »

« Cet aspect est tellement important que avons d’ailleurs créé un prix pour le meilleur programme, qui porte le nom de Prix Spinelli » ajoute John Grew.

Projets

Après quatre éditions, il va de soi que le CIOC a maintenant une tradition, que Jean-Willy Kunz compte conserver.

« J’aime bien la construction de ce concours, dit-il. Si on le compare à un concours qui se déroule à Paris, qui est basé sur sept instruments différents, j’aime mieux le fonctionnement du concours qu’on a ici à Montréal, avec trois orgues. On commence sur un orgue néobaroque à l’église d’Immaculée-Conception, pour aller vers des orgues plus symphoniques à l’église St-Jean-Baptiste et à la Basilique Notre-Dame. Il y a donc un cheminement artistique d’une épreuve à l’autre. Le public aussi est invité à faire un cheminement, dans la ville, parce que la musique pour moi, c’est un voyage, pas seulement artistique, mais aussi physique. C’est un plaisir de voyager avec la musique et de découvrir de nouveaux instruments un peu partout. C’est ce qu’on fait un peu au concours, avec la découverte de trois orgues. »

Il compte cependant apporter sa contribution pour développer le volet des concerts et des festivals du CIOC en apportant des propositions artistiques audacieuses, comme il le fait déjà avec les concerts d’orgue de la programmation de l’OSM.

« Je souhaite donner un élan nouveau au CIOC pour montrer que l’orgue est un instrument d’avenir. Oui, c’est l’un des plus anciens instruments, mais il a été longtemps profane et absolument pas associé à la religion. L’orgue a maintenant un second souffle comme instrument profane. On voit, dans les arts, actuellement, un retour à des choses anciennes ou rétro. Je pense qu’on va voir aussi un renouveau pour l’orgue, et je souhaite montrer au grand public que l’orgue est là pour rester. Je souhaite donc donner un virage plus moderne aux concerts du CIOC. »

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