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ENTRETIEN | Lyne Fortin: enfin à Montréal, dans le concert Hommage à Vienne

Par Caroline Rodgers le 22 décembre 2017

La soprano Lyne Fortin participera au concert Hommage à Vienne du 1er janvier à Montréal, et le 2 janvier à Québec. (Photo: courtoisie)
La talentueuse soprano Lyne Fortin participera au concert Hommage à Vienne du 1er janvier à Montréal, et le 2 janvier à Québec. (Photo: courtoisie)

On entend trop rarement la formidable soprano Lyne Fortin sur les scènes montréalaises. L’occasion se présentera enfin d’apprécier sa voix magnifique, le 1er janvier prochain, lors du concert Hommage à Vienne, sous la direction du chef Alexander Steinitz, avec les Danseurs du Ballet national de Hongrie et des champions internationaux de danse sociale. La chanteuse s’est brièvement entretenue au téléphone avec Ludwig van Montréal.

Parlez-nous du concert Hommage à Vienne

Lyne Fortin: « C’est une tradition viennoise de faire une tradition du Nouvel an et d’y inclure de grandes opérettes. C’est très spectaculaire, très festif, avec de grandes robes de bal. C’est très lumineux, cela prépare bien pour le souper du Jour de l’an. Il y a vraiment un public pour cela, et généralement, les salles sont pleines. Je vais pouvoir ressortir des robes que ma mère m’avait faites. Ma mère a confectionné plusieurs de mes robes pendant ma carrière car elle était très habile et très créative. Je n’avais qu’à dessiner une robe pour qu’elle la fasse comme je voulais. Elle espérait donc que je puisse porter des robes de princesse! Alors, elle m’en faisait. Pour les concerts de musique viennoise, je les ressors. »

Qu’allez-vous chanter?

Lyne Fortin: « Nous sommes trois chanteurs dans le concert (NDLR: les deux autres sont la soprano Lara Ciekiewicz et le ténor Bryan Cheney). Je fais deux airs en solo, un duo, et il y aura quelques surprises. Je vais chanter Heia in den Bergen, un air de La Princesse Czardas, d’Emmerich Kalman. C’est très tzigane, comme musique, comme c’est souvent le cas dans les opérettes viennoises. Je vais aussi chanter un air de La Veuve Joyeuse. »

Hommage à Vienne (Photo: courtoisie)

Comment décririez vous votre voix?

Lyne Fortin: « J’ai une voix de soprano lyrique mais en vieillissant, elle devient de plus en plus soprano dramatique, ce qui me permet de faire d’autres rôles, comme Tosca. »

Comment vivez-vous avec le fait que votre voix change?

Lyne Fortin: « Ça me permet de toujours me renouveler. La voix évolue constamment. Si on est conscient de cela et qu’on l’accompagne, qu’on sait comment travailler, cela nous ouvre de nouvelles portes. Je n’ai pas perdu ce que j’avais avant mais j’ai de nouvelles habiletés qui viennent avec le temps. Je ne pensais jamais faire Lady MacBeth un jour, et maintenant, ça fait partie de mon répertoire courant. Il y a quelques années, j’ai chanté le rôle de Marietta dans Die tote Stadt, de Korngold. Dans cet opéra, l’orchestre est très lourd, alors il faut beaucoup de puissance pour se faire entendre. Faire ce genre de rôle, c’est comme courir un marathon: il faut s’entraîner pour le faire. Si on se développe bien, il n’y a pas de limites. »

Vous chantez régulièrement à l’Opéra de Québec. Habitez-vous la capitale?

Lyne Fortin: « J’ai habité longtemps à Québec et je vais un peu partie de la famille, à l’Opéra de Québec, car j’ai beaucoup chanté pour la compagnie, mais j’ai déménagé dans la région de Longueuil en 1993. »

Quels rôles avez-vous chantés dernièrement?

Lyne Fortin: Récemment j’ai fait Tosca avec l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières. J’ai chanté le rôle de Régine dans l’opéra de Rufus Wainwright, Prima Donna, à Paris, en juin, et j’ai fait quelques Lady Macbeth aux États-Unis et au Canada. Je suis native de l’Islet-sur-mer. J’ai étudié en musique au cégep de Sainte-Foy et j’ai fait mon baccalauréat en chant à l’Université Laval. Par la suite, j’ai continué ma formation en privé, à New York. »

Hommage à Vienne: le 1er janvier, 14 h 30, salle Wilfrid-Pelletier, Montréal, et le 2 janvier, 14 h 30, Grand-Théâtre de Québec.

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