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NOUVELLE | Un Barbier de Séville fait pour divertir à l'Opéra de Montréal

Par Béatrice Cadrin le 25 septembre 2024

Pascale Spinney (Rosina) et Alasdair Kent (Comte Almaviva) dans un moment fantaisiste de la mise en scène de Joan Font lors de la présentation aux médias. (Photo : Béatrice Cadrin)
Pascale Spinney (Rosina) et Alasdair Kent (Comte Almaviva) dans un moment fantaisiste de la mise en scène de Joan Font lors de la présentation aux médias. (Photo : Béatrice Cadrin)

À partir du samedi 28 septembre et à diverses dates jusqu’au 6 octobre, l’Opéra de Montréal présente son premier opéra de la saison, l’irrésistible et pétillant Barbier de Séville de Rossini, dans une mise en scène colorée de Joan Font qui a fait ses preuves entre autres à la Canadian Opera Comedy et au Houston Grand Opera.

On le sait, l’histoire du Barbier de Séville précède celle des Noces de Figaro, justement présenté avec grand succès à l’Opéra de Montréal la saison dernière. C’est cette chronologie à rebours, présentant une version plus jeune des personnages rencontrés dans les Noces, qui a donné l’idée à l’Opéra de Montréal de donner à sa saison actuelle le thème de la jeunesse. La mise en scène de Joan Font et de sa compagnie Els Comedians reflète cet esprit juvénile et allègre, accentuant le comique du livret par des accessoires surdimensionnés et des chorégraphies rodées au quart de tour. Les spectateurs·rices y retrouveront les couleurs vives qui avaient contribué à l’aspect visuel mémorable de la production de La Cenerentola mise en scène par la même équipe en 2017.

 

Pascale Spinney (Rosina) et Hugo Laporte (Figaro). (Photo : Thibault Caron)
Pascale Spinney (Rosina) et Hugo Laporte (Figaro). (Photo : Thibault Caron)

Selon Pascale Spinney, qui interprète Rosina, la plasticité et la précision de la mise en place créent un espace au sein duquel chaque personnage doit être pleinement habité et entièrement présent, sans aucune distraction. Hugo Laporte, l’indispensable Figaro, précise que les metteurs en scène et complices de longue date Joan Font et Xevi Dorca restent ouverts à la contribution qu’apporte chaque soliste à travers sa personnalité individuelle. Gianluca Margheri, dont c’est la prise de rôle en tant que Basilio et la première apparition à Montréal, rappelle (dans un excellent français) que la mise en scène, tout en étant réglée comme le mécanisme d’une horloge, a pour but premier d’amuser et de divertir le public. Il promet un moment très intéressant lors de l’air de Basilio « La Calunnia » (La calomnie), faisant un rapprochement avec les fake news.

Dans la fosse, l’Orchestre Métropolitain sera dirigé par le chef espagnol Pedro Halffter, réinvité après son succès dans Madame Butterfly en mai 2023.

28 SEPTEMBRE, 1 ET 3 OCTOBRE, 19 H 30; 6 OCTOBRE, 14 H, SALLE WILFRID-PELLETIER DÉTAILS ET BILLETS

Béatrice Cadrin
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