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NOUVELLE | Une programmation célébrant la 25e saison de Yannick Nézet-Séguin en tant que chef de l'OM

Par Béatrice Cadrin le 26 mars 2024

L'Orchestre Métropolitain et Yannick Nézet-Séguin célèbrent en 2024-2025 leur 25e saison ensemble. (Photo: François Goupil)
L’Orchestre Métropolitain et Yannick Nézet-Séguin célèbrent en 2024-2025 leur 25e saison ensemble. (Photo: François Goupil)

L’Orchestre Métropolitain a révélé aujourd’hui la programmation de sa saison 2024-2025, intitulée Tout se joue ici. Il s’agit de la 25e saison de Yannick Nézet-Séguin en tant que directeur artistique de l’ensemble, ce que le public est invité à célébrer avec l’orchestre lors de plusieurs concerts d’envergure.

La saison ouvrira sur une note grandiose avec la Neuvième symphonie d’Anton Bruckner, suivie de son Te Deum pour quatre solistes, chœur et orchestre. On se rappellera que l’équipe OM/Nézet-Séguin a enregistré une intégrale des symphonies de Bruckner chez ATMA Classique. Le 200e anniversaire du compositeur autrichien est pour eux l’occasion de faire valoir leur expertise dans ce répertoire exigeant atteignant chez certains passionnés un statut presque mythique. Les œuvres de Bruckner seront précédées d’une création pour chœur et orchestre du compositeur cri Andrew Balfour.

L’orchestre opérera également une plongée profonde dans un autre répertoire lui étant associé, une intégrale des symphonies de Beethoven. Alors que les salles de concert étaient fermées durant la pandémie, l’OM et Nézet-Séguin avaient frappé un grand coup avec leur projet d’enregistrement des symphonies de Beethoven dans une salle Bourgie à la configuration complètement renversée, diffusé sur la plateforme de streaming spécialisé de Deutsche Grammophon. Donnée dans de tout autres circonstances, cette intégrale-ci est non moins ambitieuse et innovatrice : l’orchestre interprétera les neuf symphonies en quatre concerts répartis sur trois jours les 17, 18 et 20 octobre. Des créations des lauréat.e.s du concours de composition Héritage Beethoven compléteront chaque programme.

En novembre, l’OM s’associe au Théâtre du Nouveau Monde pour une proposition intrigante, une mise en scène et en musique de la nouvelle Orlando de Virginia Woolf. Lorraine Pintal dirigera une équipe de quatre actrices et acteurs additionnée d’un narrateur, tandis que Naomi Woo dirigera l’orchestre.

Le mois de décembre voit le retour de deux événements appréciés, Airs de fêtes et Le Messie de Haendel, sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin.

 

La pianiste et improvisatrice Gabriela Montero (Photo : Anders Brogaard)
La pianiste et improvisatrice Gabriela Montero (Photo : Anders Brogaard)

Des solistes québécois et canadiens – Bryan Cheng, Marina Thibeault, Michel Bettez, Kerson Leong – auront l’occasion de briller devant l’orchestre, tout comme des invités internationaux, dont l’artiste en résidence de la saison Christian Blackshaw, Valeriy Sokolov, Gabriela Montero et Alexandre Kantorow. À la direction, on aura l’occasion de voir ou de revoir Louis Langrée, Oksana Lyniv, Joana Carneiro et Fabio Bondi, ainsi que Nicolas Ellis et Thomas Le Duc-Moreau, qui dirigera les représentations du Petit Prince de Saint-Exupéry sur une musique composée par Éric Champagne.

Le 5 avril, le Chœur Métropolitain présentera une œuvre au caractère unique de notre grand chansonnier Gilles Vigneault, sa Grand-Messe, composée avec l’aide de son collaborateur de longue date, le regretté Bruno Fecteau, décédé subitement en 2011. La Grand-Messe sera jumelée avec une autre œuvre sacrée aux accents folklorique, la Misa Criolla du compositeur argentin Ariel Ramirez.

La saison prendra fin sur une note d’ouverture, une Invitation au voyage, ce que fera précisément l’OM, puisqu’une tournée européenne se dessine. La Philharmonie de Paris fait partie des arrêts annoncés où l’orchestre et son chef attitré reprendront le programme de leur concert de clôture, soit La valse de Ravel, Eko-Bmijwang (Aussi longtemps que la rivière coule) de Barbara Assiginaak, le Deuxième Concerto pour piano de Saint-Saens avec Alexandre Kantorow et la Symphonie no 6 dite Pathétique de Tchaïkovski, une évocation du tout premier concert de Nézet-Séguin en tant que directeur artistique de l’OM.

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Béatrice Cadrin
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