
Les Québécois dominent dans plusieurs catégories parmi les finalistes en lice pour la 53e édition des Prix JUNO, dévoilés aujourd’hui.
L’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement (CARAS en anglais) a annoncé aujourd’hui les finalistes en lice pour la 53e édition des Prix JUNO dans le cadre d’une conférence de presse réunissant médias et professionnels de l’industrie. Les noms des gagnants seront dévoilés à Halifax, en Nouvelle-Écosse, lors de la Soirée d’ouverture des Prix JUNO présentée par Music Canada le samedi 23 mars et durant la retransmission de la Soirée des Prix JUNO, le dimanche 24 mars.

Album classique – grands ensembles
Le chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin, qui vient tout juste de remporter un GRAMMY, est en nomination deux fois dans la catégorie Album de l’année – grands ensembles, soit une fois avec l’Orchestre Métropolitain (Sibelius 3 & 4) et l’autre avec l’Orchestre de Philadelphie (Rachmaninoff: Symphonies Nos. 2 & 3; Isle of the Dead). Il se trouve en bonne compagnie dans cette catégorie puisque, hormis l’Orchestre de Philadelphie, on n’y trouve que des ensembles montréalais : l’Orchestre Symphonique de Montréal et Rafael Payare avec leur enregistrement de la Cinquième symphonie de Mahler (leur premier album pour l’étiquette Pentatone), l’Orchestre classique de Montréal sous la direction de Jacques Lacombe pour leur enregistrement de la Symphonie de la tempête de verglas de Maxime Goulet, et l’Ensemble Contemporain de Montréal avec Cryptid Ensemble pour leur enregistrement conjoint de Bestiaries de Bekah Simms.

Album classique – petits ensembles
La situation est similaire du côté des enregistrements par des petits ensembles, puisque quatre des cinq finalistes ont des liens avec Montréal : Angèle Dubeau & La Pietà pour Portrait: Alex Baranowski, le duo frère et soeur Cheng² (Bryan et Silvie Cheng) pour leur album intitulé simplement Portrait, l’ensemble Constantinople pour Il Ponte di Leonardo et l’ensemble de musique baroque Les Barocudas pour Basta parlare!. Le cinquième album en lice est l’oeuvre d’Andrew Armstrong et de James Ehnes, un album violon et piano intitulé Mythes.

Album classique – solo
Du côté des enregistrements par des solistes, on retrouve le grand pianiste québécois Marc-André Hamelin (Fauré: Nocturnes & Barcarolles ), la chanteuse spécialiste de musique ancienne Suzie LeBlanc (mouvance) et le violoncelliste éclectique, professeur l’École de musique Schulich Matt Haimowitz (De Hartmann: Cello Concerto). Les noms de Barbara Hannigan (Infinite Voyage) et de James Ehnes (Nielsen: Violin Concerto, Symphony No. 4) viennent compléter la liste dans cette catégorie.
Composition « classique » de l’année
Dans la catégorie mal nommée Composition « classique » de l’année, les compositions finalistes sont Simulacra d’Amy Brandon, Portrait of an Imaginary Sibling de Dinuk Wijeratne, …and the Higher Leaves of the Trees Seemed to Shimmer in the Last of the Sunlight’s Lingering Touch of Them… d’Emilie Cecilia LeBel, Shāhīn-nāmeh, for Voice and Orchestra d’Iman Habibi et Don’t Throw Your Head in Your Hands de Nicole Lizée.
Les Cowboys fringants
L’OSM fait des apparitions dans deux autres catégories. Dans la catégorie de l’Album francophone de l’année, l’enregistrement des Cowboys fringants, En concert avec l’Orchestre symphonique de Montréal (sous la direction du chef Simon Leclerc), se mesurera à FouKi, Karkwa, Les Salebarbes et Souldia, alors que l’album RIOPELLE SYMPHONIQUE vaut à l’équipe composée de Nicolas Lemieux (directeur artistique), Mykaël Nelson (concepteur et illustrateur) et Albert Zablit (photographe) d’être nommée dans la catégorie Graphisme d’album de l’année.

Autres catégories
Sans faire le tour de toutes les autres catégories, signalons que l’album Néo-Romance d’Alexandra Stréliski est en lice dans la catégorie Album instrumental de l’anné. L’album Walls Made of Glass de Gentiane MG, à qui a été attribué le Prix Opus de l’Album de l’année – Jazz il y a deux jours, aura l’occasion de se mériter l’équivalent aux JUNO dans la catégorie Album Jazz – solo, alors que l’auteure-compositrice-interprète Dominique Fils-Aimé peut espérer répéter son succès de 2020 et rapporter le prix pour l’Album de jazz vocal de l’année pour Our Roots Run Deep.
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