La Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, l’Union des artistes et d’autres associations demandent au gouvernement une réouverture des salles de concerts et de spectacles le plus rapidement possible, dans le respect des règles sanitaires.
« Notre secteur demeure le plus touché par la pandémie en étant fermé au public depuis près d’un an et nous avons appris par l’entremise des médias que l’ouverture des lieux de diffusion était recommandée par la Santé publique depuis novembre », peut-on lire dans un communiqué rendu public aujourd’hui.
L’Association des professionnels pour les arts de la scène du Québec (APASQ), l’Association des auteurs dramatiques (ADAD), et l’organisme TRACE (Travailleuses et travailleurs regroupés des arts, de la culture et de l’événementiel), ainsi que la FNCC-CSN, font aussi partie des associations qui plaident pour une réouverture imminente.
« Nous sommes persuadés que le public est prêt à se mettre de la partie en acceptant d’aller voir des spectacles à des moments différents et variés afin de respecter le couvre-feu. Tout le monde peut contribuer à faire de l’ouverture un succès. Rien n’a démontré que les lieux de diffusion et les salles de spectacles étaient des sources de contamination pendant les 45 jours durant lesquels notre secteur a été ouvert au cours de la dernière année. Les mesures sanitaires ont fait leurs preuves », dit Luc Fortin, président de la GMMQ.
« Maintenant qu’il est clair que la Santé publique est favorable à une ouverture des salles, le couvre-feu ne devrait pas être un frein à la production ni à la diffusion artistique. Le milieu a réellement besoin d’un signal clair de la part du gouvernement et nous implorons M. Legault d’exprimer rapidement ses intentions quant à la réouverture des salles de spectacle. »
À l’exception d’une réouverture qui fut de courte durée à l’automne 2020, les salles de concerts sont durement touchées par les mesures sanitaires, bien qu’elles aient démontré qu’il était possible d’ouvrir leurs portes au public en prenant toutes les précautions nécessaires (port du masque, distanciation physique entre spectateurs, hygiène des mains, désinfections).
Alors que les cinémas ont obtenu l’autorisation de rouvrir à compter du 26 février, on s’explique mal la logique du gouvernement, pour qui les arts et la culture continuent d’être laissés pour compte depuis le début de la pandémie. Bien que des concerts soient captés devant des salles vides et présentés en webdiffusion, cette solution temporaire demeure une sorte de respirateur artificiel pour la vie musicale.
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