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IN MEMORIAM | Le compositeur et pianiste québécois André Gagnon est décédé

Par Caroline Rodgers le 3 décembre 2020

L'album Neiges, d'André Gagnon, a été vendu à 700 000 copies après sa sortie, en 1975. Le spectacle reprend la pièce titre dans de nouveaux arrangements réalisés par Stéphane Aubin.
L’album Neiges, d’André Gagnon, a été vendu à 700 000 copies après sa sortie, en 1975.

 

Le pianiste et compositeur québécois André Gagnon est décédé, des suites de la maladie à corps de Lewy. Une nouvelle qui nous cause une peine immense, car pour plusieurs d’entre nous, André Gagnon est celui qui a ouvert les portes du monde de la musique symphonique. Ce fut mon cas. Il était âgé de 84 ans.

Natif de St-Pacôme-de-Kamouraska, André Gagnon a embelli et enrichi nos vies pendant des décennies. Il nous a laissé des pièces inoubliables et pour certains, le goût de jouer du piano.

En 2017, à l’occasion de la sortie du spectacle Les Quatre Saisons d’André Gagnon, j’avais déjà écrit un article-hommage à cet homme talentueux de chez nous. J’en republie ici une partie.

Hommage à André Gagnon.

Rares sont les Québécois de plus de 40 ans qui ne connaissent pas la musique d’André Gagnon. Si, pour certains, cela se résume à Wow, son tube disco de 1975, d’autres connaissent par cœur toutes les pièces de l’album Neiges, ou un autre des nombreux albums à succès du compositeur dont l’œuvre est peut-être regardée de haut par certains, mais admirée (parfois en secret) par plusieurs.

Pour bien des gens dont les parents possédaient un album d’André Gagnon, ses pièces furent une porte d’entrée sur un autre monde, celui de la musique instrumentale ou symphonique. Ce n’était pas peut-être pas du « vrai » classique, mais il y avait bel et bien un lien de parenté! Ces pièces, notamment tirées des albums Neiges et Le Saint-Laurent, font partie de nos souvenirs musicaux et elles éveillent aujourd’hui en nous une douce nostalgie.

D’autres ont découvert ou redécouvert André Gagnon avec son opéra Nelligan, en 1990, oeuvre qui faisait même verser quelques larmes au réputé impitoyable critique de La Presse, Claude Gingras, à sa création par l’Opéra de Montréal. Le critique écrivait alors dans ce quotidien :

« Je vais décevoir bien du monde: j’ai plutôt aimé Nelligan. J’ai même pleuré deux ou trois bonnes fois. Et vous aussi, monsieur ou madame, cachés par l’obscurité de la salle, vous avez pleuré, avouez-le! »

Plus récemment, André Gagnon composait la musique des Lettres de Mme Roy à sa fille Gabrielle, sur des paroles de Michel Tremblay. Le cycle de six chansons sur des lettres de la mère de Gabrielle Roy imaginées par Tremblay était créé par Marie-Nicole Lemieux avec l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières sous la direction de Jacques Lacombe, en 2012. Un concert bouleversant et une oeuvre émouvante, qui, par son thème de la séparation, fait pleurer la contralto chaque fois qu’elle la chante. Cette œuvre, qui requiert une voix lyrique, ne fait toutefois pas partie du spectacle.

Parmi ses pièces les plus émouvantes et présentes dans la mémoire collective, rappelons-nous de Neiges en souvenir d’un compositeur qui a touché le cœur de milliers de Québécois.

Adieu, André Gagnon.

 

 

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