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NOUVELLE | Opéra de Montréal 20-21: le réalisateur Atom Egoyan fera la mise en scène d'un opéra de Janáček

Par Caroline Rodgers le 4 mars 2020

Hugo Laporte, Marie-Josée Lord, Atom Egoyan, Philippe Sly, Marianne Fiset. (Photos: )

L’Opéra de Montréal annonce aujourd’hui sa saison pour 2020-2021 et la principale surprise au programme est la présentation de Jenůfa, de Leoš Janáček, dans une mise en scène du réalisateur canadien bien connu Atom Egoyan.

La dernière fois que l’opéra du compositeur tchèque a été présenté à l’Opéra de Montréal remonte à 1997. Ce retour sera le bienvenu dans une maison d’opéra qui a tendance, comme bien d’autres, à ramener régulièrement les mêmes titres.

Atom Egoyan n’en sera pas à sa première mise en scène d’opéra. Le réalisateur de nombreux longs métrages et lauréat de plusieurs prix a travaillé plusieurs fois avec la Canadian Opera Company, entre autres, où il a mis en scène Salomé de Strauss, Die Walküre de Wagner et Così fan tutte de Mozart.

Cette production de l’opéra le plus connu de Janáček sera présentée du 14 au 22 novembre et mettra en vedette la soprano Marianne Fiset dans le rôle-titre. Elle sera entourée de Samuel Lakker (Laca), Adam Smith (Steva), Agnès Zwisrko (Kostelnika) Tom Goertz (Starek), et Stefania Toczyska (Buryja). Il s’agit d’une co-production avec le Pacific Opera Victoria. Le chef Alexander Briger dirigera l’Orchestre Métropolitain.

 

Marie-Josée Lord. (Crédit : Éric Myre)
Marie-Josée Lord. (Crédit : Éric Myre)

La Traviata avec Marie-Josée Lord

Pour lancer la saison, on retrouvera La Traviata, de Verdi, du 16 septembre au 4 octobre, avec Marie-Josée Lord en Violetta, Rame Lahaj en Alfredo et Jean-François Lapointe en Germont.

Selon les explications données par l’Opéra de Montréal, l’intrigue sera transposée dans le Paris des années 30 pour faire revivre « le destin unique de Joséphine Baker », chanteuse française d’origine afro-américaine très active dans la Résistance et dont on se souvient, entre autres, pour la chanson J’ai deux amours. 

Il s’agit d’une production conjointe de cinq maisons d’opéra canadiennes, soit l’Opéra de Montréal, l’Edmonton Opera, le Manitoba Opera, le Pacific Opera Victoria et le Vancouver Opera.

Alain Gauthier signera la mise en scène de cette transposition téméraire, tandis que l‘Orchestre Métropolitain sera dirigé par le chef Jordan de Sousa. 

 

Le compositeur Julien Bilodeau. (Crédit photo: Philippe Stirnweiis).
Le compositeur Julien Bilodeau. (Crédit photo: Philippe Stirnweiis).

La beauté du monde: un opéra québécois

Le compositeur Julien Bilodeau, auteur de la musique de l’opéra Another Brick in the Wall, a collaboré avec le dramaturge Michel-Marc Bouchard (auteur, entre autres, des Feluettes) pour la création de La beauté du monde, un opéra dont l’intrigue se déroule durant la Seconde Guerre mondiale et raconte le sauvetage des oeuvres d’art du Louvre.

Voici le résumé fourni par l’OdeM:

« Dès 1939, craignant l’avancée allemande avec ses bombardements et ses pillages, Jacques Jaujard, le directeur des musées nationaux de France, organise l’évacuation des pièces majeures du Louvre et la mise en lieu sûr des collections. Alors que les Allemands avancent sur Paris, des milliers d’œuvres se retrouvent donc en exil sur les routes de France. La Joconde, incognito, fait partie du convoi.

De son côté, Rose Valland, l’ancienne directrice du Musée du Jeu de Paume, relayée à un rôle de concierge, recueille en secret et collige au risque de sa vie tous les renseignements sur les collections privées possédées par les Juifs et saisies par les Allemands. Hermann Göring, le maréchal de l’Empire allemand, fait des dizaines de visites au Jeu de Paume et sélectionne des milliers d’œuvres pour sa collection personnelle.

À la fin de la guerre, grâce aux efforts et à l’instinct de Jacques Jaujard, l’entièreté des œuvres du Louvre ont retrouvé leur place dans leur musée. Grâce au travail et aux notes de Rose Valland, plus de 60,000 œuvres spoliées en majorité aux Juifs ont retrouvé leur propriétaire. »

Plusieurs de nos meilleurs chanteurs québécois seront de la distribution, dont Philippe Sly (Jacques Jaujard), Julie Boulianne (Rose Valland) et France Bellemare (Esther). Le ténor Marc Hervieux aura certainement bien du plaisir à incarner le vilain Hermann Göring, véritable contre-emploi quand on songe à la personnalité chaleureuse et sympathique du chanteur.

Cinq représentations sont prévues du 22 au 28 mars, avec Jean-Marie Zeitouni à la barre de l’OM. La mise en scène sera de Florent Siaud.

 

Le baryton québécois Hugo Laporte. (Crédit photo . : Catherine Charron-Drolet)

Les Noces de Figaro

Pour finir la saison, on nous promet une mise en scène d’époque pour Les Noces de Figaro, de Mozart, avec une distribution assez jeune au sein de laquelle on entendra Daniel Okulitch (Figaro), Andrea Nunez (Susanna), Kirsten McKinnon (Comtesse) et Hugo Laporte (Comte Almaviva).

Le chef Nicolas Ellis dirigera l’Orchestre Métropolitain dans cette production venue des États-Unis, avec Stephen Lawless à la mise en scène. Du 8 au 16 mai.

Hors-saison: Riders to the Sea de Ralph Vaughn Williams

En plus de la programmation régulière, on présentera aussi un programme double au Monument National, soit Riders to the Sea, de Ralph Vaughn Williams, et une oeuvre sur le thème des migrants signée Hubert Tanguay-Labrosse et Olivier Kemeid, en collaboration avec I Musici de Montréal et Ballet Opéra Pantomine (BOP). Les 22 et 23 mai, Monument National.

 

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