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NOUVELLE | Le rôle-titre pour Hugo Laporte dans la nouvelle production du Fantôme de l'opéra au Théâtre St-Denis

Par Caroline Rodgers le 28 novembre 2019

Hugo Laporte
Hugo Laporte, baryton, tiendra le rôle-titre dans une nouvelle production du Fantôme de l’opéra en français. (Photo: OSA Images)

Le baryton Hugo Laporte tiendra le rôle-titre dans Le Fantôme de l’opéra, une version concert en français produite par Spectra Musique et présentée à Montréal et à Québec en janvier. La distribution a été annoncée aux médias ce matin, ainsi que la création d’un nouvel orchestre dédié aux comédies musicales, l’Orchestre Azimut. 

Cette nouvelle production en français de l’oeuvre d’Andrew Lloyd Webber, une version concert mise en scène par Étienne Cousineau, sera présentée au St-Denis du 8 au 12 janvier et du 23 au 26 janvier, et au Grand Théâtre de Québec du 17 au 19 janvier.

Nous avons pu assister à une démonstration musicale avec chanteurs et orchestre, et le tout s’avère très prometteur.

Les trois rôles principaux seront donc tenus par Hugo Laporte (le Fantôme), la soprano française Anne-Marine Suire (Christine) et le chanteur populaire Michaël Girard (Raoul), qui a derrière lui une longue feuille de route mais a relancé sa carrière en 2016 en participant à l’émission La Voix.

Pour Hugo Laporte, il s’agit d’un retour à un personnage déjà abordé, puisqu’il avait incarné le Fantôme dans une production de l’Orchestre de la Francophonie présentée l’été dernier au Monument-National.

« J’ai hâte de le refaire, car c’est un rôle vraiment complet, dit le baryton. C’est un rôle qui me permet d’aller dans toute la palette des émotions. C’est un personnage qui est très émotif, il est amoureux mais porte aussi une souffrance intérieure. Sur le plan vocal, c’est un rôle qui s’étend sur deux octaves et me permet d’exploiter ma voix à son plein potentiel. »

Les autres personnages seront chantés par des artistes de différents horizons, une distribution qui mélange des chanteurs lyriques et populaires ainsi que des habitués du théâtre: Frédérique Bédard (Carlotta), Lucie St-Martin (Meg), Sylvain Paré (Piangi), Catherine Sénart (Mme Giry), Eric Paulhus (M. Firmin), Étienne Isabel (M. André). Un chœur de onze chanteurs complète cette distribution.

Nouveauté: l’Orchestre Azimut

Un nouvel orchestre d’une quarantaine de musiciens a été fondé pour accompagner la production, et sera bien mis en valeur en prenant place sur la scène, et non dans la fosse. Il sera dirigé par le chef Dany Wiseman. Lors de la démonstration musicale offerte aux médias, environ la moitié des musiciens étaient présents. Cette nouvelle formation, fondée par Ivan Levebvre,  a été baptisée l’Orchestre Azimut.

Nous y avons reconnu, entre autres, plusieurs membres de l’Orchestre Métropolitain, donc la violoniste Myriam Pelletier, qui sera violon solo du Fantôme, sa collègue Helga Dathe (violon solo associé), le corniste Simon Bourget et la trompettiste Lise Bouchard.

« C’est une partition assez dense musicalement, dit Dany Wiseman. Il y a de la substance, c’est savamment écrit, et pour moi c’est de la musique sérieuse. Nous avons déjà commencé les répétitions et nous aurons de nombreux défis techniques à relever, puisque nous seront derrière les chanteurs et comme chef, je vais voir les chanteurs seulement sur un écran. Nos musiciens ont été recrutés parmi la crème orchestrale de Montréal. On voulait des gens solides qui soient vraiment intéressés et passionnés par notre projet. »

Alexis Pitkevicht, directeur artistique de la production, et qui est à l’origine du développement de cette nouvelle production du Fantôme, raconte la genèse de ce nouvel ensemble à géométrie variable:

« Il nous fallait des musiciens professionnels pour ce projet et nous avons décidé de créer un orchestre qui va se spécialiser en comédie musicale. L’idée est que nous allons retrouver ces musiciens sur d’autres productions à venir, car on espère en faire d’autres. »

 

Hugo Laporte, baryton, et Anne-Marine Suire, soprano. (Photo: OSA images)
Hugo Laporte, baryton, et Anne-Marine Suire, soprano. (Photo: OSA images)

Les défis d’une version concert

Étienne Cousineau, qui s’est fait surtout connaître du public en participant à l’émission La Voix il y a quelques années, n’en est pas à sa première mise en scène. Il compte une vingtaine d’opérettes au compteur. Le Fantôme de l’opéra sera toutefois sa plus grosse production en carrière. Il fera d’ailleurs la mise en scène des Contes d’Hoffmann à la Société d’art lyrique du Royaume en février.

« L’orchestre du Fantôme sera assez imposant, ce qui nous laisse peu de place pour les chanteurs, dit-il. Le défi va être de raconter cette histoire avec un minimum de déplacements. Nous allons avoir des éléments de décor, des costumes et des projections pour situer clairement les différents lieux. Le public va toujours savoir dans quel lieu on est. C’est à moi de bien faire mon travail pour aider à comprendre. Les chanteurs vont avoir des micros fixes, mais il y aura tout de même du mouvement. Ce ne sera pas statique. Il y aura des escaliers et plusieurs paliers qui vont amener une nouvelle dynamique. »

Étienne Cousineau a lui-même une formation en chant classique. Il est haute-contre.

« Mais je n’ai jamais été un chanteur lyrique dans mon âme, dit-il. Je suis beaucoup plus un gars de comédie musicale et de danse. J’aime plus le classique, mais la comédie musicale est plus dans mes veines. J’aime le mélange des genres, et je suis content que cette distribution mélange différents types de voix. »

Michaël en Raoul

Michaël Girard, chanteur populaire qui a toujours été identifié, pour le public, par son simple prénom, fera le rôle de l’amoureux de Christine, Raoul. ll n’en est pas, lui non plus, à sa première expérience de comédie musicale.

« J’ai chanté dans plusieurs productions semi-professionnelles, dont Miss Saigon et Un violon sur le toit, dit-il. J’ai étudié en chant classique au cégep, avant d’aller en populaire. Je suis vraiment heureux qu’on m’ait approché pour faire les auditions du Fantôme et d’avoir été choisi. Le Fantôme est un bel amalgame de styles, ça me ressemble beaucoup. Pour moi, le défi de ce rôle n’est pas tant sur le plan vocal, qu’avec la partition. Je dois améliorer ma lecture des partitions, et il y a beaucoup de changements rythmiques, alors c’est du travail de me replonger là-dedans.  »

Ludwig van Montréal suivra de près les développements entourant Le Fantôme de l’opéra, une production réunissant de nombreux musiciens classiques québécois.

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Le Fantôme de l’opéra, version concert en français. À compter du 8 janvier au Théâtre St-Denis: DÉTAILS ET BILLETS

Du 23 au 26 janvier au Grand Théâtre de Québec. DÉTAILS ET BILLETS

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