We have detected that you are using an adblocking plugin in your browser.

The revenue we earn by the advertisements is used to manage this website. Please whitelist our website in your adblocking plugin.

L'ARTISTE DE LA SEMAINE | Mélisande McNabney, un premier album solo et trois récitals

Par Caroline Rodgers le 17 janvier 2019

Mélisande McNabney. (Photo: Pierre-Étienne Bergeron)
Mélisande McNabney. (Photo: Pierre-Étienne Bergeron)

Mélisande McNabney est en récital ce soir à la salle Bourgie et lance son premier disque sous étiquette ATMA Classique. Elle est notre Artiste de la semaine.

« C’est mon deuxième bébé », dit celle qui a donné naissance au petit Henri cet automne.

L’album, intitulé Inspirations, sous étiquette ATMA Classique, est lancé officiellement aujourd’hui, en même temps que son récital solo à la salle Bourgie, et sera disponible le 25 janvier. Un autre lancement a également lieu au Palais Montcalm, à Québec, le 18 janvier.

« C’est mon premier disque solo, dit Mélisande Mc Nabney. J’ai déjà participé à des disques en musique de chambre avec différents ensembles, dont celui des Violons du Roy avec Anthony Roth Costanzo qui est en nomination aux Grammys. C’est du répertoire français, avec des pièces de Jean Henry D’Anglebert, d’Antoine Forqueray et de Jean-Philippe Rameau. »

 

L’album Inspirations, de Mélisande McNabney, sera disponible le 25 janvier.

 

Mélisande, qui a commencé ses études en musique par le piano, a terminé son doctorat en clavecin et en pianoforte à McGill en 2016, avec Hans Knox et Tom Beghin.

« Ma thèse de doctorat portait sur le continuo dans le répertoire français pour clavecin. Durant mes recherches, j’ai surtout cherché le répertoire de clavecin solo qui avait des effets sonores, qui utilisait des techniques propres au clavecin qui faisaient résonner l’instrument de façon différente, qui faisaient plus de nuances, des différences de textures et de caractère, tout ce qui peut aider à créer de la variété dans le continuo. Les pièces où j’ai plus trouvé d’exemples de techniques de ce type étaient des transcriptions de pièces pour d’autres instruments. J’ai donc mis sur mon disque des transcriptions de pièces de luth et de viole de gambe. Je me suis aussi amusée à faire moi-même des transcriptions d’airs de Rameau, des airs d’opéra.

Je pense que c’est du répertoire très personnel, ce sont des pièces très proches de moi. Par exemple, la transcription de luth de D’Anglebert, le Prélude de la Suite en do majeur, est une des premières choses que j’ai jouées au clavecin quand j’ai commencé, avec Luc Beauséjour. J’étudiais très sérieusement le piano et en jouant cela, je me suis sentie plus artiste, que c’était vraiment mon interprétation. C’était plus personnel que ce que je faisais au piano, je me suis sentie musicienne pour la première fois. J’avais onze ans. – Mélisande McNabney

C’est un peu par hasard qu’elle a commencé le clavecin.

« Nous en avions un à la maison, mais moi je prenais des cours de piano. Quand je suis arrivée au secondaire à l’école Pierre-Laporte, j’aimais beaucoup mon professeur, Yolande Gaudreau, et je m’entendais bien avec elle. Elle a aussi enseigné à Wonny Song et Jean-François Latour, entre autres. J’ai choisi le clavecin comme second instrument, avec Luc Beauséjour. Après avoir tergiversé longtemps et joué les deux, j’ai fini par choisir le clavecin et le pianoforte. »

Elle deviendra d’ailleurs propriétaire de son propre pianoforte, un instrument fabriqué dans le Maine par Rodney J. Regier.

« Le pianoforte que j’achète est une réplique d’un modèle Walter, comme le dernier piano de Mozart. C’est une année où j’aurai eu un bébé, un disque et un pianoforte! », ajoute-t-elle en riant.

« J’ai fait du pianoforte pour la première fois pendant mes études de maîtrise à Amsterdam. Je trouve difficile de dire qu’on joue d’un instrument si on n’en a pas un chez soi, et les pianoforte sont difficiles à trouver en location. Je vais pouvoir dire que j’en joue plus « officiellement » quand je l’aurai. Je vais l’utiliser pour jouer du répertoire classique, Mozart, Haydn et les premières sonates de Beethoven. »

Bien que le pianoforte dont elle fait l’acquisition soit une copie, elle mentionne qu’elle aime aussi jouer sur des instruments originaux, par exemple, le clavecin de la Chapelle historique du Bon-Pasteur, où elle donnera deux récitals, en avril. Elle jouera toutes les Suites anglaises de Bach.

« Je pense qu’avoir un contact avec ces instruments-là est vraiment inspirant. Ils ont vraiment une résonance unique, un son qui vient d’une autre époque. »

La musicienne vit à Québec et joue régulièrement comme pigiste au sein des Violons du Roy, fait fréquemment le trajet entre les deux villes. Elle fait partie de deux autres ensembles: Les Songes et Pallade Musica.

« Je suis membre fondatrice des Songes, et je fais partie de Pallade Musica depuis trois ans. Aux Violons du Roy, je ne suis pas membre officielle de l’orchestre, mais je joue très souvent avec eux. »

Mélisande McNabney en récital, ce soir, 17 janvier, 19 h, salle Bourgie.

En récital à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, le 4 avril, 19 h 30, et le 7 avril, 15 h.

VOIR LES AUTRES CONCERTS À VENIR DE MÉLISANDE MCNABNEY

 

LIRE AUSSI:

MOIS DU PIANO | Cinq œuvres pour piano à redécouvrir sur instruments d’époque

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
lv_montreal_banner_high_590x300
comments powered by Disqus

LES NOUVELLES DU JOUR DANS VOS COURRIELS

company logo

Part of

Conditions d'utilisation & Politique de vie privée
© 2024 | Executive Producer Moses Znaimer