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ENTRETIEN | Tout sur le clarinettiste Martin Carpentier

Par Michael Vincent le 12 janvier 2019

Carte blanche à Martin Carpentier
Martin Carpentier, clarinettiste. (Photo: Annie Éthier)

 

Musicien charismatique au jeu raffiné et aux qualités musicales et humaines, Martin Carpentier évolue au sein du quintette à vent Pentaèdre depuis près de 20 ans.

Après des études auprès d’Emilio Lacurto à l’Université McGill, Martin est invité en 1992 à participer à un stage de Karl Leister, clarinettiste solo de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Il poursuivra ensuite ses études à la maîtrise sous la tutelle d’André Moisan, à l’Université de Montréal. Depuis, Martin se produit régulièrement avec le Nouvel Ensemble Moderne, l’Orchestre Métropolitain, les Grands Ballets Canadiens de Montréal, l’Opéra de Montréal, Les Violons du Roy et I Musici de Montréal.

À quelques jours de son concert Carte blanche, une formidable occasion de braquer les projecteurs et de permettre au public de savourer tout l’art d’un des musiciens de Pentaèdre, Martin a bien voulu se prêter au jeu des questions, pour notre plus grand plaisir !

Ce concert sera présenté le vendredi 18 janvier prochain à 19 h 30 à la Salle de concert du Conservatoire de musique de Montréal. DÉTAILS

LE CONCERT, DÉCORTIQUÉ

Avoir Carte blanche, c’est pouvoir présenter ce qui nous plaît ! Le programme est-il construit autour d’une œuvre coup de cœur ?

« Oui, absolument ! J’ai eu la chance de faire beaucoup de musique de chambre dans ma vie, mais le trio de Brahms a toujours été un rendez-vous manqué et j’ai tout de suite pensé à le choisir pour cette Carte blanche. Le reste du programme s’est un peu fait naturellement. Le trio de Carl Früling est une découverte récente et comme je voulais aussi des pièces pour les instruments seuls avec piano, les pièces de Schumann me semblaient un complément parfait quand on sait le lien étroit qui les unissent. Cela donne une soirée de musique de chambre semblables à celles données dans des salons à la fin du XIXe siècle. »

Est-ce que ça faisait longtemps que les artistes invités et toi aviez envie de faire de la musique ensemble ?

« Je côtoie Constance Joanis depuis de nombreuses années, car elle a accompagné beaucoup de mes étudiants pour des récitals et des examens et j’avoue que j’ai toujours été jaloux de la chance qu’ils avaient de faire de la musique avec une si bonne pianiste ! On a eu quelques projets de récital, mais nos vies occupées nous ont jusqu’ici empêchés de réaliser ce rêve. J’ai donc tout de suite pensé à elle pour cette Carte blanche !

Pour Marc-André, c’est différent. C’est notre première collaboration de chambristes. C’est un merveilleux jeune violoncelliste que j’ai côtoyé à l’Orchestre Métropolitain et que j’ai aussi entendu avec l’Ensemble Jean Cousineau au sein des Petits Violons. Il a eu la gentillesse d’accepter mon invitation et j’ai très hâte de collaborer avec lui !

Si ce n’est déjà fait, et si elle n’est pas déjà au programme, quelle serait l’œuvre ultime que tu aimerais interpréter ?
Le Brahms était effectivement un vœu très cher. Pour cette formation, j’aurais aussi aimé jouer le trio de Fauré qui est habituellement interprété au violon, mais que Fauré avait conçu aussi pour clarinette. Mais il faut se garder des projets pour plus tard ! »

Que désires-tu communiquer au public, à l’occasion de cette Carte blanche ?

« Le simple, mais énorme plaisir de faire de la musique fantastique avec des collègues qu’on respecte et qu’on admire. Cette phrase est un cliché, mais c’est la vérité. Peu de choses se comparent à ça ! Et aussi proposer des œuvres qu’on a le goût de jouer. C’est comme inviter des amis à souper et leur faire découvrir un plat. »

PENTAÈDRE, LA CARRIÈRE, LA VIE

Si tu avais à décrire Pentaèdre en 3 mots, quels seraient-ils ? Et pourquoi ?

« Famille musicale, plaisir, admiration.

Mes collègues de Pentaèdre sont les musiciens les plus proches de moi. On s’est choisis pour notre jeu et pour nos atomes crochus. Comme nos instruments ne jouent qu’une note à la fois, chaque accord est constitué de toutes nos voix. Pentaèdre est donc mon son « harmonique » !
Faire du quintette n’a jamais été un travail, loin de là ! Préparer des concerts ou partir en tournée, c’est toujours une fête ! On n’oublie jamais la chance qu’on a de faire de la musique ensemble ! »

Quel est l’élément le plus marquant de ta carrière ?

« J’ai la chance de faire plusieurs choses : de l’orchestre, de la musique de chambre et de l’enseignement et chacun de ces aspects me nourrit beaucoup. Mais faire partie d’un quintette depuis de nombreuses années et réaliser des projets ambitieux est probablement la chose la plus spéciale de ma carrière. Il y a très peu d’ensembles comme le nôtre qui ont une série de concerts et qui peuvent ainsi diffuser la musique pour instruments à vent. »

Si tu n’étais pas musicien, qu’aimerais-tu faire ?

« Il y a trop de choses intéressantes ! J’ai failli être ingénieur civil, je trouve l’astronomie fascinante et j’adore le vélo de route ! Ce ne sont pas les champs d’intérêt qui manquent, mais il n’y a que 24 heures dans une journée… et la musique est une discipline exigeante ! »

Carte blanche à Martin Carpentier, 18 janvier prochain à 19 h 30 à la Salle de concert du Conservatoire de musique de Montréal. DÉTAILS

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Michael Vincent
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