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MESSAGE DES MEMBRES | Une fin de saison éclatante pour le Nouvel Ensemble Moderne

Par Michael Vincent le 22 mai 2018

José Navas (Photo : Nina Konjini)
José Navas (Photo : Nina Konjini)

 

Deux concerts – Deux rencontres

Amateurs de découvertes musicales, mélomanes et autres curieux, le Nouvel Ensemble Moderne vous propose deux concerts lumineux en forme de rencontre le 8 et 14 juin prochains !

 

Carte blanche à Keiko Devaux

Vendredi 8 juin, 19 h 30 – Bain Mathieu
Dans le cadre du festival Suoni per il Popolo

 

Compositrice en résidence au Nouvel Ensemble Moderne depuis 2016, Keiko Devaux était ravie lorsque le directeur artistique et général de l’ensemble Normand Forget lui a proposé de créer un concert selon ses inspirations et envies. Avec beaucoup de plaisir et un désir d’amener le NEM vers de nouvelles frontières, la compositrice a concocté un programme des plus uniques.

 

« J’ai choisi des pièces qui m’intéressent maintenant, contrastantes, de compositrices toutes vivantes qui en sont à différentes étapes dans leur carrière. J’ai aussi souhaité amener le NEM sur des chemins moins fréquentés, plus éloignés de son « son ». J’ai commencé par choisir trois œuvres plus près de l’esthétique du NEM : Lecture for Jo Kondo, une œuvre méditative pour quatre instrumentistes guidée par une ligne narratrice omniprésente et impalpable de Bunita Marcus, une grande collaboratrice de Morton FeldmanLichtbogen de Kaija Saariaho, une œuvre qui  a révélé  la  tonalité  personnelle  et  lumineuse  de  la compositrice  au  sein  de  l’esthétique spectrale, puis Concordanza de Sofia Gubaidulina, qui met l’emphase sur la théâtralité dramatique intérieure de la compositrice.

 

J’ai ensuite eu envie de proposer au NEM deux œuvres vraiment hors de leur zone de confort, propositions qui ont été acceptés avec beaucoup d’entrain ! Tout d’abord une œuvre spatiale et expérimentale Ayre: Towed through plumes, thicket, asphalt, sawdust and hazardous air I shall not forget the sound of de Chaya Czernowin, qui joue avec les sons comme le ferait un compositeur électroacoustique, et Zusammen i de Jennifer Walshe, une pièce oùdouceur et théâtre se rejoignent, en symbiose ».

 

L’œuvre de  Keiko clôtura le concert avec la création de sa pièce Ebb, une œuvre inspirée par les mouvements et les sons dans l’air et dans l’eau, ainsi que par les vols d’oiseaux, dans laquelle la compositrice se fera musicienne, alors qu’elle jouera la partie pour piano. Le résultat est une œuvre organique, qui mettra en lumière de petits groupes de musiciens, à la manière des essaims d’abeilles qui se séparent et se reforment harmonieusement et sans heurts.

 

Dina Gilbert. (Photo: courtoisie)
Dina Gilbert. (Photo: courtoisie)

 

Dina Gilbert, Prix Opus « Découverte de l’année », dirigera pour la première fois le NEM lors de ce concert. Il s’agira également de la première collaboration entre la chef et l’ensemble. Il s’agissait, pour Normand Forget, d’un pairage naturel : les atomes crochus foisonnent entre Dina Gilbert et Keiko Devaux !

Afin, pour magnifier la proposition musicale, le concert sera présenté au cœur de ce singulier écrin qu’est le Bain Mathieu, un ancien bain public de Montréal devenu en 2000 un lieu de diffusion aux multiples possibilités, afin de baigner presque littéralement, dans la musique ! L’habillage visuel à quant à lui été confié à l’artiste Myriam Boucher, qui inondera le Bain Mathieu de projections marines enveloppantes et chatoyantes.

Pas de doute, le concert NEM et la relève sera des plus captivants!

 

José Navas et le NEM – Tout un Sacre !

Jeudi 14 juin, 19 h 30

 

Une rencontre au sommet ! Le NEM mettra un terme à sa 29e saison avec un spectacle qui s’annonce d’ores et déjà mémorable : le Sacre du printemps de Stravinski, dans un arrangement pour 15 musiciens de l’altiste du NEM François Vallières, dansé avec brio par José Navas, dont la réputation n’est plus à faire ! Quelle proposition !

 

Fondateur et directeur artistique de Compagnie Flak, José Navas a débuté sa carrière de chorégraphe en 1991 en s’illustrant d’abord sur la scène internationale comme un soliste dont on a souligné le talent et le charisme. Depuis 2005, José Navas opte pour le dépouillement et la recherche du mouvement pur, exploitant la richesse de sa maturité pour créer des œuvres plus personnelles, sensibles et d’une grande musicalité.

 

José Navas et François Vallières entretiennent tous deux une grande affection pour l’intemporel Sacre du printemps de Stravinski. Pourtant, revisiter l’œuvre et en faire un arrangement pour 15 musiciens seulement, tout comme proposer une lecture artistique et corporelle différente des grandes chorégraphies qui ont marqué l’histoire de l’œuvre n’est pas chose facile ! Les deux artistes se sont penchés sur la question, dans cette intéressante vidéo :

 

 

La publication de ce communiqué de presse est un privilège réservé aux membres de la Communauté musicale de Ludwig van Montréal. Pour savoir comment devenir membre, écrivez-nous à caroline@ludwig-van.com

 

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Michael Vincent
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