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DÉCOUVERTE | Les Concerts Voxpopuli : classique pour tous, avec humour

Par Caroline Rodgers le 20 mars 2018

Le quatuor Vox Populi (Crédit: Vivian Doan)
Le Quatuor Voxpopuli (Crédit: Vivian Doan)

Quand quatre musiciens invitent un personnage fort coloré à parler de Mozart ou de Beethoven à leur public, cela donne Voxpopuli, des concerts qui sortent des sentiers battus.

Le nouveau quatuor à cordes est composé de musiciens reconnus : Antoine Bareil (violon), Uliana Drugova (violon), Bojana Milinov (alto) et Ioav Bronchti (violoncelle). L’animateur, c’est Patrick Mathieu, compositeur, écrivain et entrepreneur. Ils présentent leur série Le cas Mozart, à compter de ce soir.

Les Concerts Voxpopuli ont vu le jour en janvier 2017, avec une première série dont on a non seulement vendu tous les billets, mais à laquelle on a dû ajouter une supplémentaire. Au total, quelque 2500 personnes ont vu cette première série, presque sans publicité et surtout grâce au bouche-à-oreille.

Après ce succès initial, ils ont donc récidivé, l’automne dernier, en présentant une série sur Beethoven. Ce soir commence Le cas Mozart, une série de trois concerts qui s’échelonne jusqu’au 1er mai. La série Le cas Beethoven sera présenté du 28 mars au 30 mai.

« Il y avait déjà, depuis des années, l’Opéra-théâtre Voxpopuli, fondé par Paul Buissonneau et Patrick Mathieu, qui fait des opéras pour enfants, explique Ioav Bronchti, violoncelliste du groupe. Les Concerts Voxpopuli sont chapeautés par le même organisme. Depuis deux ans, Patrick Mathieu et moi avons fondé ce volet concerts. »

Le concept de Voxpopuli est de présenter les pièces et de les mettre en contexte grâce à l’intervention d’un conférencier, mais sans ce côté scolaire et ennuyeux qu’on subit parfois ailleurs. D’autre part, cette approche, qui veut faire découvrir la musique classique à un nouveau public, ne signifie pas pour autant que l’on choisisse des pièces soi-disant plus « accessibles ».

« Notre but n’est de jamais faire de compromis sur la qualité. On ne joue que du grand répertoire. Nous ne prenons pas de raccourcis avec des arrangements, par exemple. On veut que les gens aient une véritable expérience de concert, tout en se sentant les bienvenus. »

D’où l’idée de faire intervenir Patrick Mathieu dans les concerts.

« C’est un personnage vraiment drôle et c’est un érudit, qui plutôt l’air d’un joueur de hockey de ligue de garage. Il a tellement lu et compris de choses sur la musique que même moi, un musicien qui joue depuis des années, je trouve cela fascinant de l’écouter parler. Il fait des liens auxquels on n’aurait pas pensé et présente les pièces de façons très animée et passionnante. Les gens adorent. »

Rien de tout cela ne se veut trop didactique. C’est avant tout un spectacle, assure Ioav Bronchti.

« On est dans l’esprit d’un « show » du début à la fin. Quand Patrick parle, ce n’est jamais plate. Il nous place dans un état d’esprit pour recevoir les pièces. » – Ioav Bronchti

 

En plus des œuvres pour quatuor à cordes, les Concerts Voxpopuli présentent des invités à chaque concert.

« Les gens ne savent pas ce qu’ils vont entendre, et ils ne savent pas à quoi s’attendre. On a eu notamment Aline Kutan, qui a chanté avec nous trois fois, et le pianiste suisse Christian Chamorel. On a des invités de grande qualité, mais aussi, nous, comme quatuor, on a découvert qu’on joue vraiment bien ensemble. Le contact entre nous a été excellent, dès notre première rencontre, et nous avons déjà été invités pour une tournée en Europe. »

Les concerts sont donnés à la salle Marie-Stéphane de l’École de musique Vincent-d’Indy, une salle que l’on gagnerait à mieux connaître, selon Ioav Bronchti.

« C’est une jolie salle d’environ 250 places, que l’on rend encore plus belle avec des éclairages, dit-il. C’est une ancienne chapelle. Elle est faite un peu en biseau, ce qui fait que le son se concentre vers le fond de la salle. On peut vraiment jouer avec des pianissimo et aller chercher les détails de sons d’archet que l’on entend partout dans la salle. Les gens adorent l’endroit et nous disent que la salle fait partie des personnages du concert. »

Le cas Mozart: 20 mars, 3 avril et 1er mai, 19 h, salle Marie-Stéphane.

Le cas Beethoven: 28 mars, 11 avril, 30 mai, 19 h, salle Marie-Stéphane.

Le cas Mozart, 18 avril, 9 mai, 13 juin, église Anglicane Holy Trinity de Sainte-Agathe-des-Monts.

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