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NOUVELLE | Un nouveau concours de chant lyrique créé par le Toronto City Opera

Par Anya Wassenberg le 20 mars 2024

Une scène tirée d'une production de Die Fledermaus du Toronto City Opera (Photo : Dahlia Katz)
Une scène tirée d’une production de Die Fledermaus du Toronto City Opera (Photo : Dahlia Katz)

Le Toronto City Opera lance la première édition du Giuseppe Macina Operatic Voices Competition (Concours de chant lyrique Giuseppe Macina), dont la date limite de soumission est le 8 avril 2024. Créé en l’honneur du fondateur du TCO, le concours se clôturera par une performance en direct le 11 mai mettant en vedette les huit finalistes.

Le jury est composé de la soprano Adrianne Pieczonka, du metteur en scène d’opéra primé Tom Diamond, du chef d’orchestre Denis Mastromonaco, de la chef d’orchestre nominée aux prix Dora et directrice artistique de la TCO Jennifer Tung, du metteur en scène Stephen Carr, et de l’accompagnateur et directeur musical du TCO Ivan Estey Jovanovic.

Ludwig van Toronto a eu l’occasion de poser quelques questions à Jennifer Tung (JT) au sujet du nouveau concours, qui sera repris sous forme annuelle.

À propos du Concours Giuseppe Macina

LvT : Qu’est-ce qui a conduit au développement de ce concours, qui se tient pour la première fois cette année?

JT : Offrir un tremplin aux artistes émergents (d’abord locaux, puis provinciaux et nationaux) en leur offrant des opportunités et un mentorat a toujours été important pour moi personnellement, ainsi que pour le TCO. Nous avons engagé Stephen Carr cette année pour le poste nouvellement créé de Directeur du Développement et de l’Engagement. Il a suggéré l’idée d’un concours. J’ai été immédiatement attirée par l’idée et nous avons commencé à planifier.

LvT : À quel point un concours comme celui-ci est-il important pour les jeunes chanteurs d’opéra émergents?

JT : En plus de mettre à disposition des ressources financières (sous forme de prix), le cadre du concours nous permet également de donner de la visibilité aux finalistes en invitant des professionnels de l’industrie (agents, directeurs artistiques, directeurs musicaux, etc.) au concert final. Nous visons également à fournir aux finalistes des occasions de se produire avec le TCO ainsi qu’avec d’autres organisations locales avec lesquelles nous entretenons des relations étroites.

LvT : Il semble qu’il y ait une scène d’opéra indépendante de plus en plus active et occupée à Toronto et dans sa région métropolitaine — du moins, c’est mon impression. Seriez-vous d’accord avec cette affirmation?

JT : Absolument! Je pense que Toronto a l’une des scènes d’opéra indépendantes les plus actives du pays et c’est très excitant. Cela signifie que notre public a de nombreuses options pour découvrir l’opéra dans des cadres ou des concepts uniques.

LvT : Quelle réaction l’annonce de la création de ce concours risque-t-elle de sussciter?

JT : Nous nous attendons à des réponses enthousiastes de la communauté vocale. Nous sommes très reconnaissants que des organisations comme la National Association of Teachers of Singing (NATS, Association nationale des professeur.e.s de chant) ainsi que des professeurs de chant privés et universitaires aient déjà commencé à faire passer le mot pour nous! Il y a beaucoup de jeunes chanteurs talentueux dans la ville et nous avons hâte de les entendre. Nous nous attendons à de nombreux candidats de haut niveau dès cette année.

LvT : L’opéra, tout comme le monde de la musique classique occidentale en général, se trouve à une sorte de carrefour entre non seulement la musique ancienne et la musique nouvelle, mais aussi entre d’anciennes façons de fonctionner et de nouveaux paradigmes — l’opéra au cinéma, la diffusion en direct, l’opéra dans les bars et d’autres lieux alternatifs, pour n’en citer que quelques-uns, sans oublier le domaine de l’inclusivité. Les jeunes chanteurs d’opéra que vous rencontrez sont-ils préparés à ces changements ?

JT : C’est certainement vrai que nous sommes à un carrefour, surtout dans l’industrie de l’opéra. La scène d’opéra indépendante florissante à Toronto signifie que nous voyons beaucoup de gens explorer de nouvelles façons et de nouveaux contextes pour présenter l’opéra. Les jeunes chanteurs d’opéra ici ont la chance d’être exposés à cela et d’avoir des opportunités d’y participer. En ce qui concerne les institutions d’enseginement, elles commencent certainement à faire des changements, mais lentement. Il faudra du temps avant que des changements majeurs puissent se produire car il y a de nombreux niveaux d’administration, etc. à traverser dans chaque cadre académique. Je crois que ces changements sont essentiels.

Giuseppe Macina

Né en Italie, le ténor, metteur en scène d’opéra, chef d’orchestre et professeur Giuseppe Macina est arrivé au Canada en 1954. Il est diplômé du Conservatoire royal de musique et de la Faculté de musique de l’Université de Toronto.

Il a fait ses débuts dans l’opéra dans une production de l’École d’opéra du Conservatoire royal (Division Opéra de l’Université de Toronto). Dans les années 1960, il a interprété plusieurs rôles de soutien et de soliste avec la Canadian Opera Company et l’opéra de Vancouver, ainsi que des oratorios et des concerts avec divers ensembles. Il a été metteur en scène pour le département d’opéra de l’Université de Toronto et les productions de l’Opéra du Collège Mohawk (Hamilton) dans les années 1970 et au début des années 1980.

Il est devenu le premier directeur artistique du Toronto Opera Repertoire fondé en 1967, créé à partir d’un atelier d’opéra de longue date. L’organisation a été créée pour offrir des opportunités aux jeunes chanteurs, et Macina dirigeait l’ensemble par l’intermédiaire de la Commission scolaire de Toronto.

La Toronto Opera Repertoire est devenu le Toronto City Opera, et Macino a continué à diriger l’organisation jusqu’à sa retraite en 2013.

Détails de la compétition

  • Pour rendre la compétition plus accessible, il n’y a pas de frais de candidature.
  • Ouverte aux chanteurs d’opéra âgés de 21 à 35 ans qui sont citoyens canadiens ou résidents permanents;
  • La candidature se fait par soumission vidéo, avec une date limite fixée au 8 avril 2024;
  • Des prix en argent totalisant 5 000 $ seront décernés à la discrétion des juges;
  • Le prix comprend des opportunités de performance futures avec la Toronto City Opera;
  • Et des opportunités de performance futures avec des orchestres sélectionnés du sud de l’Ontario.

Les finalistes recevront une allocation pour leur prestation lors de l’événement en direct, devant un public composé de directeurs, d’agents artistiques et d’administrateurs.

Plus d’informations sur le processus de soumission sont disponibles sur le site du concours (en anglais uniquement).

Bonne chance à tous les futurs participants.

Cet article est d’abord paru en anglais sur Ludwig van Toronto. La version originale est ici.

 

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