Pas de chance pour le Festival Bach Montréal: le pianiste Sergei Babayan, dont le récital de demain soir à la Salle Bourgie affiche complet, s’est déclaré malade. Mais les organisateurs ont réagi rapidement: il sera donc remplacé par Nicolas Namoradze, pianiste géorgien lauréat du Concours international de piano Honens.
L’annonce a été faite par communiqué de presse:
« C’est à regret que nous annonçons l’annulation de la présence du pianiste Sergei Babayan au concert du Festival Bach prévu demain, jeudi 30 novembre. M. Babayan, aux prises avec une vilaine grippe, est vraiment désolé de cette annulation de dernière minute. Nous sommes cependant heureux de vous présenter le pianiste géorgien Nicolas Namoradze. Nous le remercions très chaleureusement d’avoir accepté notre invitation avec un aussi court délai.
Nicolas Namoradze est né à Tbilissi, en Géorgie, et a grandi à Budapest, en Hongrie. Parmi ses professeurs et mentors, on compte Emanuel Ax, Yoheved Kaplinsky, Zoltán Kocsis, Matti Raekallio et Andras Schiff. Il est le grand gagnant 2018 du Concours international de piano Honens de Calgary. »
C’est une seconde malchance cette année pour le Festival Bach Montréal, qui a perdu une autre importante tête d’affiche, Sir John Eliot Gardiner, contraint d’annuler tous ses concerts de 2023 après un incident où il aurait giflé un chanteur.
Toutefois, le récital de demain soir aura bel et bien lieu, et nous pourrons entendre ce pianiste dont Emanuel Ax a dit qu’il était appelé à devenir « un artiste vraiment important de sa génération ».
Programme
Nicolas Namoradze : Memories of Rachmaninoff’s Georgian Song
Johann Sebastian Bach (1685-1750) : L’Art de la Fugue, BWV 1080 : contrepoint VI
György Ligeti (1923–2006) : Étude pour piano No. 11, En suspens
Johann Sebastian Bach : Suite française No.1, en ré mineur, BWV 812
Sergueï Rachmaninoff (1873-1943) : Adagio de la Symphonie No. 2, opus 27, arr. de Nicolas Namoradze
Entracte
Franz Schubert (1797-1828) : Sonate en si bémol majeur, D. 960
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Rédactrice en chef chez Ludwig van Montréal
Caroline a découvert la musique à l'âge de 4 ans en observant un pianiste qui jouait dans un mariage. Elle a ensuite appris cet instrument et obtenu son baccalauréat en musique à l'Université Laval dans la classe de Joël Pasquier. Devenue journaliste musicale en 2009 à La Presse, où elle a signé des articles jusqu'en 2017, elle a pu marier ses deux passions: la musique et les mots. Elle est rédactrice en chef de Ludwig van Montréal.
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