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COMPTE-RENDU | Près de 50 000 personnes pour l'Orchestre Métropolitain au Mont-Royal

Par Caroline Rodgers le 3 août 2022

Yannick Nézet-Séguin dirigeait l'Orchestre Métropolitain au pied du Mont-Royal, 2 août 2022. (Photo: Sylvain Légaré)
Yannick Nézet-Séguin dirigeait l’Orchestre Métropolitain au pied du Mont-Royal, 2 août 2022. (Photo: Sylvain Légaré)

Près de 50 000 personnes se sont déplacées pour entendre l’Orchestre Métropolitain, qui donnait son grand concert gratuit au pied du Mont-Royal, hier soir, 2 août 2022.

Ce chiffre est une estimation donnée par la Ville de Montréal. Sous un ciel sans nuage mais avec un petit vent frisquet, cette vaste foule attentive a donc passé une belle soirée, mais il fallait avoir une veste ou un chandail.

C’est un chef en pleine forme que l’on a vu monter sur scène, en tenue décontractée, après une introduction de Pénélope McQuade. Tout au long du concert, Yannick Nézet-Séguin, de bonne humeur, a commenté les différentes pièces au programme avec entrain et une bonne dose d’humour, sans oublier quelques moments de réflexion.

Savamment orchestrée, l’Ouverture « Ville cosmopolite », d’Airat Ichmouratov, est une pièce explosive, spectaculaire et parfaite pour ce genre d’événement, avec moult trompettes et autres cuivres, ainsi qu’un petit intermède de rigaudon et de cuillères.

 

L'Orchestre Métropolitain a attiré près de 50 000 personnes au pied du Mont-Royal, selon la Ville de Montréal. (Photo: Sylvain Légaré)
L’Orchestre Métropolitain a attiré près de 50 000 personnes au pied du Mont-Royal, selon la Ville de Montréal. (Photo: Sylvain Légaré)

C’est suivi d’un mouvement de la Symphonie no 3 de Louise Farrenc (1804-1875), compositrice peu jouée que l’on réhabilite depuis quelques années. Une écriture dynamique et fluide soutient des mélodies qui maintiennent l’intérêt sur le moment, mais dont aucune ne m’est restée en tête après le concert.

La pièce Eko-Bmijwang (Aussi longtemps que la rivière coule), de Barbara Assiginaak, est une merveille. On l’avait déjà entendue à la Maison symphonique lors du concert de début de saison de l’OM, en octobre dernier. Elle m’avait fait une forte impression, et j’écrivais alors « Très inspirée, la compositrice démontre à la fois une grande créativité, avec des idées originales, et un savoir-faire, une maîtrise de l’écriture orchestrale pour traduire ses idées en couleurs et en atmosphères qui nous transportent dans cet univers d’une nature remplie de mystère qu’elle a créé. »

Cette deuxième audition confirme ma première impression, et j’ajouterais seulement que le contexte, de soir, dans un immense parc, était tout à fait propice à son écoute.

La Cinquième de Beethoven était évidemment très attendue du public. J’ai été très surprise par le traitement du célèbre motif de quatre notes, jouées de façon carrée avec le point d’orgue de la quatrième note, disons, absent…

Dans un sens, c’était une soirée de retrouvailles pour l’OM avec le public estival, puisque ce rendez-vous n’avait pas eu lieu depuis deux ans. On peut parler d’une grande réussite et d’une histoire d’amour qui se poursuit.

Notre prochaine rencontre avec l’OM aura lieu ce weekend, pour les deux concerts finaux du Festival international de Lanaudière, soit Wagner épique, et le concert de clôture avec Hélène Grimaud. 

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