C’est sans contredit le plus gros événement musical de cette fin de saison à la Maison symphonique: la Symphonie no 3 de Mahler avec 100 musiciens et 100 choristes, réunis par l’Orchestre de l’Agora sous la direction de Nicolas Ellis au Gala de la Terre pour les enfants, le 22 juin, à 20 h.
En 2020, un autre Gala de la terre avait été planifié par l’OA, mais il avait été annulé en raison de la pandémie. Une levée de fonds avait toutefois eu lieu, permettant de récolter 138 000 $ pour les organismes associés.
Cette année, l’organisation a déjà franchi la barre des 220 000 $ en dons et l’objectif est de 300 000 $, qui seront remis à UNICEF Canada, Conservation de la nature Canada, et à la Fondation Sierra Club Canada. Ce sera possible si le concert arrive à remplir toute la Maison symphonique, car 100% de la vente des billets est versée à la cause.
« Si les gens viennent écouter un magnifique concert, une expérience assez unique, la Troisième de Mahler avec Marie-Nicole Lemieux, ils font aussi un geste pour l’environnement », dit Nicolas Ellis, directeur artistique de l’Orchestre de l’Agora, qu’il a fondé en 2011.
« Il y a énormément de causes à soutenir, aujourd’hui, et à titre d’individus, nous sommes tous interpellés à y contribuer, mais je pense que tout le monde peut s’entendre que la crise environnementale est l’enjeu qui, à long terme, n’épargnera personne. C’est un enjeu qui devient une priorité partout, mais que l’on a souvent la fâcheuse tendance à reporter à demain. Pour nous, c’était important de créer un événement autour de l’environnement. »
C’est une philanthrope, Bita Cattelan, qui a approché l’Orchestre de l’Agora pour mettre sur pied ce projet. Elle souhaitait soutenir la cause de l’environnement et celle des enfants, explique le chef d’orchestre.
« Le Club Sierra est un organisme qui intervient beaucoup dans le fleuve Saint-Laurent pour la préservation de la vie marine, dont les baleines, ainsi que sur la côte est, des deux côtés de la frontière. Pour Conservation nature Canada œuvre aussi au Canada, et un projet spécifique est associé au Gala de la terre, soit l’Institut Kenauk, qui sensibilise les jeunes à la préservation de la nature, et qui a pour but de promouvoir la conservation des forêts. Finalement, on a voulu s’associer l’UNICEF au projet parce qu’il œuvre après des enfants. La Troisième de Mahler fait appel à un chœur d’enfants, et c’est donc l’occasion de rassembler des jeunes autour de ce grand événement. »
Trois chœurs d’enfants participeront au concert, soit les Petits chanteurs du Mont Royal, les Petites Voix du Plateau, et le Chœur des enfants de Montréal. Un chœur de femmes, l’Ensemble Gaïa, et le chœur les Voix parallèles chanteront avec eux.
Avec 100 musiciens sur scène et une centaine de chanteurs, on peut s’attendre à une soirée mémorable. En plus des musiciens de l’Orchestre de l’Agora, des musiciens de plusieurs orchestres un peu partout Québec seront de la partie.
« Je ne pense pas qu’il y ait eu un tel événement réunissant un orchestre de taille mahlérienne au Canada depuis le début de la pandémie, dit Nicolas Ellis. Ce sera extraordinaire de vivre cette expérience, pour la nature. C’est positif et rassembleur, avec un orchestre qui est représentatif de l’écosystème musical québécois, avec des musiciens de Rimouski, Trois-Rivières, Sherbrooke, Québec, Montréal, et Laval. »
Le Gala de la Terre pour les enfants, présenté par Canimex en partenariat avec Age of Union, vise à offrir un monde meilleur à nos enfants, et 100% des revenus de billetterie et des fonds recueillis iront à aux organismes bénéficiaires reconnus. Le président d’honneur de l’événement est Dax Dasilva (fondateur de l’alliance environnementale Age of Union) et les ambassadeurs du Gala sont l’artiste Pascale Bourbeau et l’explorateur Bernard Voyer.
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