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COMPTE-RENDU | L'OSM au Parc olympique: Rafael Payare inspire confiance pour la suite

Par Caroline Rodgers le 10 septembre 2021

Rafael Payare dirigeant l'OSM, Esplanade du Parc olympique, 9 septembre 2021 (Photo: Antoine Saito)
Rafael Payare dirigeant l’OSM, Esplanade du Parc olympique, 9 septembre 2021 (Photo: Antoine Saito)

C’était un premier concert devant le grand public pour le nouveau directeur musical de l’Orchestre symphonique de Montréal, Rafael Payare, hier soir, 9 septembre, à l’Esplanade du Parc olympique. Une soirée pleine d’énergie qui nous donne confiance pour la suite des choses. L’OSM est entre bonnes mains. 

Évidemment, on ne peut pas évaluer pleinement le résultat d’une prestation symphonique dans un concert extérieur, avec le bruit ambiant, une acoustique très imparfaite et tout le brouhaha. C’est plutôt la semaine prochaine, à la Maison symphonique, que l’on aura une meilleure idée de ce qui nous attend avec le nouveau chef de l’OSM.

Toutefois, on constate que Rafael Payare est solide aux commandes, qu’il est en contrôle, qu’il sait très bien où il va, que ses gestes ont de l’impact et qu’il communique clairement avec les musiciens. Énergique, articulé, précis, inspiré, et animé d’une envie de s’amuser et d’en mettre plein la vue, mais toujours avec l’intention musicale juste. Le répertoire choisi allait en fonction de cet état d’esprit, avec des pages percutantes dans Le tricorne, de Manuel de Falla, et surtout, dans la Suite Estancia de Ginastera, une œuvre assez spectaculaire avec moult percussions (bravo au timbalier Hugues Tremblay!)

On sent que Rafael Payare teste les choses, qu’il apprivoise l’orchestre et développe son approche, et cette impression d’assister à un moment unique de mutuelle découverte est fascinante. Nous aurons de belles années devant nous, à être surpris, charmés et intrigués par ce vent de fraîcheur et d’énergie nouvelle qui s’amène.

Si Rafael Payare est très à l’aise dans ce répertoire d’Espagne et d’Argentine, il l’est tout autant dans la musique russe, ce qu’il démontre avec l’Ouverture de Roméo et Juliette et L’oiseau de feu de Stravinsky (dont le début a été perturbé par de la friture dans le système d’amplification).

À la fin du programme, le chef s’est adressé brièvement à la foule en français, et nous a présenté son rappel, une pièce de son compatriote vénézuélien Aldemaro Romero, Fuga con pajarillo.

Environ 3000 personnes étaient présentes, une foule limitée par les mesures sanitaires, et bien attentive. Il fallait se procurer des billets à l’avance et montrer une pièce d’identité avec photo ainsi que son passeport vaccinal (facile à obtenir en ligne avec l’application VaxiCode).

Après cette introduction dans un contexte festif, c’est un rendez-vous prometteur pour la Symphonie no 5 de Chostakovich, le 14 septembre, à la Maison symphonique.

À savoir: la webdiffusion du concert du Parc olympique, perturbée par des problèmes techniques, n’aura malheureusement pas lieu comme prévu.

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