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CRITIQUE | Concerto pour orchestre de Bartok à l'OSM : cohésion, souplesse et beaucoup de personnalité

Par Béatrice Cadrin le 5 décembre 2025

Simone Lamsma et l’OSM sous la direction de Rafael Payare lors du concert du 2 décembre. (Photo : Antoine Saito)

Bien qu’il n’y eût officiellement qu’une seule soliste nommée pour les concerts de l’OSM de mardi et mercredi derniers, la scène était en réalité remplie de solistes, mis en valeur tour à tour dans le bien nommé Concerto pour orchestre de Bartok. Comme son nom le laisse deviner, cette œuvre du compositeur hongrois alors réfugié aux États-Unis est conçue comme un showcase des instruments de l’orchestre – et, pour utiliser une expression populaire sur les réseaux sociaux, les musiciennes et musiciens de l’OSM ont compris la consigne. Le jeu d’ensemble combinait des doses idéales de cohésion et de souplesse, tandis que les solos et duos étaient empreints de l’individualité inimitable de chaque excellent·e excutant·e. Aucune demi-teinte : c’est une mosaïque de couleurs vives habilement agencées qu’on a pu admirer.

Cette démonstration des timbres de l’orchestre était d’autant plus éclatante que les changements apportés depuis quelques semaines à la disposition de l’orchestre, soit l’ajout de gradins et un arc de cercle plus accentué, ont des effets bénéfiques perceptibles. Les contours du son sont nettement mieux définis, résultant en un son plus clair voyageant mieux de la scène à la salle.

Malheureusement, le violon de Simone Lamsma ne semble pas profiter autant de ces nouvelles qualités. Invitée à interpréter le Concerto pour violon de Korngold, la soliste souffrait du même manque de projection constaté lors de sa visite précédente (pour le Premier concerto de Szymanowski), bien que dans une moindre mesure. Dotée d’un excellent sens musical, Lamsma a présenté une interprétation à la fois intelligente et sentie (dont un deuxième mouvement dolce et tendre), mais en tant qu’auditeur, il faut travailler un peu trop fort pour n’en rien manquer.

Le concert ouvrait par un arrangement efficace d’une pièce pour piano de Debussy, L’Isle joyeuse, orchestrée par Bernardino Molinari dans le respect du langage du compositeur.

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Béatrice Cadrin
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