Évènements passés

Avec Blessed Echoes (« échos bénis »), l’ensemble Près de votre oreille propose un riche parcours dans la musique vocale élisabéthaine. Une véritable incursion dans un genre qui fut très prisé à l’époque : la « lute song » (chanson avec luth).

Josquin des Prés compose sa dernière messe, la Missa Pange lingua à quatre voix, autour de 1515, à la toute fin de sa vie. Admirablement construite à partir du plain-chant associé à une hymne de Thomas d’Aquin et ménageant de beaux contrastes de texture, elle dégage une grandeur austère qui n’exclut pas l’expression d’une émotion soutenue. Complèteront le programme des chansons profanes de Josquin et de son élève Jean Mouton ainsi que quelques pièces pour luth seul.

À côté de la symphonie, du quatuor à cordes et de la sonate pour clavier, le trio pour violon, violoncelle et clavier reste un des genres majeurs du classicisme. Dérivé non pas tellement de la sonate en trio baroque, mais plutôt des « pièces de clavecin qui peuvent se jouer avec accompagnement d’un violon et d’une viole de gambe » dans lesquelles les maîtres français donnaient la part belle au clavier, le trio classique établira graduellement le parfait équilibre entre les trois partenaires, chacun déployant un matériau correspondant à sa technique propre, mais dans une totale complicité.

C’est au XVIIe siècle, parmi plusieurs grandes transformations sociales et esthétiques, que se sont établies les bases modernes tant de l’art culinaire que de la musique occidentale. Voulant montrer que le plaisir puise à plusieurs sources et recherchant la correspondance des arts – ce dont témoignent tableaux et gravures montrant les cinq sens –, le repas accompagné de musique devient alors une expérience totale où ni la vue ni l’odorat ni même le toucher ne sont en reste. Des compositeurs comme Biber, Delalande ou Telemann vont laisser de magnifiques musiques en accord avec les plaisirs gastronomiques, car, comme le dit Jean Chevalier, « le banquet est un symbole de participation à une société, à un projet, à une fête ».

Plus de deux siècles après sa mort, Jean-Philippe Rameau poursuit sereinement son œuvre dans l'au-delà. La visite d'une jeune femme vient toutefois troubler sa quiétude. Curieuse, elle l'interroge sur les titres singuliers de certaines de ses pièces et sur ce qui a pu les inspirer. Rameau découvre peu à peu les véritables intentions de la visiteuse, qui lui réclame maintenant justice. Au fil de cette conversation tragi-comique, Rameau interprète une dizaine de ses pièces pour clavecin pour illustrer son propos, avec comme toile de fond, une étrange mission diplomatique à Paris, en 1725.

Plus de deux siècles après sa mort, Jean-Philippe Rameau poursuit sereinement son œuvre dans l'au-delà. La visite d'une jeune femme vient toutefois troubler sa quiétude. Curieuse, elle l'interroge sur les titres singuliers de certaines de ses pièces et sur ce qui a pu les inspirer. Rameau découvre peu à peu les véritables intentions de la visiteuse, qui lui réclame maintenant justice. Au fil de cette conversation tragi-comique, Rameau interprète une dizaine de ses pièces pour clavecin pour illustrer son propos, avec comme toile de fond, une étrange mission diplomatique à Paris, en 1725.

Plus de deux siècles après sa mort, Jean-Philippe Rameau poursuit sereinement son œuvre dans l'au-delà. La visite d'une jeune femme vient toutefois troubler sa quiétude. Curieuse, elle l'interroge sur les titres singuliers de certaines de ses pièces et sur ce qui a pu les inspirer. Rameau découvre peu à peu les véritables intentions de la visiteuse, qui lui réclame maintenant justice. Au fil de cette conversation tragi-comique, Rameau interprète une dizaine de ses pièces pour clavecin pour illustrer son propos, avec comme toile de fond, une étrange mission diplomatique à Paris, en 1725.

En activité à Paris de 1725 à la Révolution, le Concert spirituel reste la première institution de concerts publics digne de ce nom. Fondé pour que les mélomanes ne soient pas privés de musique les jours où l’Opéra est fermé, soit les dimanches et jours de fêtes religieuses, on y entend des compositions de tous les genres, des « motets à grand chœur » prévus pour la Chapelle de Versailles aux cantates et divertissements profanes, en passant par les œuvres instrumentales les plus modernes, le tout servi par des virtuoses en vue, tant de la voix que du violon, de la flûte et du basson. Si bien que le Concert spirituel sera le témoin le plus fidèle de la transformation du goût en France au long du XVIIIe siècle.

Lorsqu’un séisme d’une force inouïe frappe le Portugal en 1755, la ville de Lisbonne est détruite par l’eau et le feu. De son Hambourg lointain, Georg Philipp Telemann met la catastrophe en musique dans sa Donnerode (Ode au tonnerre), offrant ainsi à ses concitoyens une vivante image de la nature déchaînée, vue à l’époque comme la manifestation de l’implacable puissance du Créateur. Une réflexion sur notre petitesse face aux éléments en compagnie de la Bande Montréal Baroque, sous la direction de Matthias Maute.

La Terre, l’Eau, le Feu et l’Air s’affrontent pour régner en l’absence du Soleil. Le Temps et l’Aube parviendront-il à rétablir entre eux l’équilibre et l’harmonie nécessaires au bon ordre du monde ? Los Elementos, œuvre du compositeur espagnol Antonio de Literes sera présentée pour la première fois au Canada par l’ensemble espagnol Harmonia del Parnàs en compagnie de musiciens montréalais et avec une distribution soliste entièrement féminine.

L’errance d’un vagabond solitaire, amoureux éconduit hanté par ses souvenirs, dans le froid mortel et la lumière vacillante de l’hiver. C’est ce que raconte le Winterreise (Voyage d’hiver) de Franz Schubert, une épopée intime au cœur d’un paysage austère mais d’une beauté impitoyable, dans lequel l’hiver ne renvoit au voyageur que désolation, tromperie, souffrance… La soprano Myriam Leblanc et la pianofortiste Elizaveta Miller sauront rendre merveilleusement ce chef-d’œuvre absolu du Romantisme.