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NOUVELLE | Dernier droit vers la finale du CMIM Piano 2024!

Les six finalistes de l'édition Piano 2024 du CMIM sont maintenant connus! (Photo : Tam Photography)
Les six finalistes de l’édition Piano 2024 du CMIM sont maintenant connus! (Photo : Tam Photography)

Les épreuves du CMIM Piano 2024 se poursuivaient au courant de la fin de semaine avec des demi-finales en deux volets : une épreuve de musique de chambre vendredi soir, et l’épreuve des récitals devant inclure une sonate complète et l’œuvre canadienne imposée. Au terme de ces épreuves, le jury a fait connaître les noms des six finalistes qui se feront entendre à la Maison symphonique mercredi et jeudi dans la finale avec orchestre.

Les finalistes

Les six finalistes sélectionnés par le jury joueront chacun un concerto complet accompagnés de l’OSM dirigé par la cheffe invitée Xian Zhang.

Mercredi 15 mai 2024, 19h30

Jeudi 16 mai 2024, 19h30

Prix spéciaux

Avant d’annoncer les finalistes, le président du jury Zarin Mehta a remis les trois prix spéciaux dont la sélection pouvait être complétée à l’issu des demi-finales, soit celui de musique de chambre, celui pour la meilleur interprétation de l’œuvre canadienne imposée et celui de la meilleure interprétation d’une sonate.

Le prix Musique de chambre, comportant un prix en argent de 2 500 $ offert par Dixi Lambert ainsi qu’un engagement au prochain Festival de musique de chambre de Montréal, a été remis à Gabriele Strata (Italie). Vendredi soir, celui-ci avait interprété le premier mouvement du Quatuor avec piano en mi bémol majeur, op. 47 de Robert Schumann en compagnie des premières chaises de l’OSM Andrew Wan (violon), Victor Fournelle-Blain (alto) et Brian Manker (violoncelle). Ces derniers ont d’ailleurs joué cette même œuvre sept fois au courant de la soirée, le hasard ayant voulu qu’autant de candidat.e.s sélectionné.e.s pour la demi-finale aient choisi cette œuvre. Strata s’est distingué par une plus grande fusion sonore avec ses collègues d’un soir.

La pièce canadienne imposée était une œuvre composée pour le Concours par la compositrice anishinaabekwe Barbara Assiginaak . Intitulée Mzizaakok Miiniwaa Mzizaakoonsak (Taons et mouches à chevreuil), la pièce illustre le combat d’un ours contre les taons et les mouches qui l’assaillent. Le vol des insectes embêtants est représenté par des trilles constants dans une main ou l’autre. L’ours finit par avoir raison des assaillantes en les abattant de coups de pattes vigoureux, tuant leur chef. Les nymphes de l’eau entonnent alors une courte mélodie dans l’aigu pour honorer la mouche morte.

Le jury a accordé le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre imposée à Jaeden Izik-Dzurko, qui s’est vu récompensé deux fois puisqu’il s’est également mérité le prix de la meilleure interprétation d’une sonate, offert par Anne Stevens, pour son interprétation de la Sonate no 1 en ré mineur, op. 28 de Rachmaninov.

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