
Un grand changement s’opère chez Ludwig van Montréal : après six années de dévoué labeur, la fondatrice et rédactrice en chef Caroline Rodgers quitte ses fonctions et passe le flambeau à Béatrice Cadrin.
Ayant agi en tant que rédactrice en chef par intérim ces derniers mois, Béatrice Cadrin est heureuse d’accepter ce poste et a hâte de continuer à faire de Ludwig van Montréal une source reconnue de contenu de qualité dans le monde de la musique classique à Montréal et au-delà.
Diplômée en musicologie de l’Université de Montréal, Béatrice détient également des diplômes en direction chorale (Université de Sherbrooke), en direction d’orchestre (Conservatoire de musique de Québec) et en alto (École supérieure de musique et de théâtre d’Hanovre, Allemagne). Elle possède une longue expérience comme musicienne pigiste, comme professeure d’instrument et, plus récemment, comme conseillère musicale de captations de concerts symphoniques, lui donnant un point de vue complet, intime et unique sur la vie de nos institutions musicales, ainsi qu’une grande admiration pour les artisans de celle-ci, à tous les niveaux d’activités.
« Au nom de toute la communauté Ludwig van et en mon nom personnel, je remercie Caroline pour son infatigable dévouement à la cause de la musique classique et pour sa résilience à surmonter les épreuves. À travers tout ce qu’elle a traversé, elle a gardé sa volonté de faire de Ludwig van Montréal un lien pertinent et actuel entre ses lecteurs et lectrices et la communauté musicale. Grâce au temps et à l’énergie qu’elle a donnés sans compter, Ludwig van Montréal émerge aujourd’hui plus fier que jamais de célébrer les exploits et la créativité des talents musicaux d’ici et d’ailleurs. C’est un privilège pour moi d’avoir été choisie pour poursuivre cette mission. » – Béatrice Cadrin
« En 2017, je lançais Ludwig van Montréal avec espoir et enthousiasme. Je suis fière de tout ce que j’ai accompli, mais j’étais alors loin de me douter que nous allions traverser autant d’épreuves. Après ces seize années de journalisme qui m’ont amenée à vivre des aventures incroyables et à rencontrer des personnes formidables, j’ai compris qu’il était temps, à 55 ans, de me tourner vers une nouvelle mission. Il n’est jamais trop tard! Merci à vous, chers lecteurs et lectrices, de m’avoie lue pendant toutes ces années, et merci au milieu musical qui a soutenu Ludwig van Montréal à travers toutes ses péripéties. Je pars sans inquiétudes, car je sais que je laisse « mon bébé » entre bonnes mains. » – Caroline Rodgers