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NOUVELLE | Succès de The Exterminating Angel avec Antoun et Sly à Paris

La distribution de The Exterminating Angel, dont Frédéric Antoun et Philippe Sly, sur scène à l'Opéra Bastille (Photo : Agathe Poupeney)

La distribution de The Exterminating Angel, dont Frédéric Antoun et Philippe Sly, sur scène à l'Opéra Bastille (Photo : Agathe Poupeney)

La distribution de The Exterminating Angel sur scène à l'Opéra de Paris. (Photo : Agathe Poupeney)
La distribution de The Exterminating Angel, avec Frédéric Antoun (5e à partir de la droite) et Philippe Sly (4e à partir de la droite) sur scène à l’Opéra Bastille. (Photo : Agathe Poupeney)

Le réputé magasine musical français Diapason encense la production de l’Opéra de Paris de The Exterminating Angel, dont font partie les chanteurs québécois Frédéric Antoun et Philippe Sly.

L’opéra du compositeur britannique Thomas Adès, qui avait été transmis dans les cinémas montréalais à partir du Metropolitan Opera de New York le 18 novembre 2017, est basé sur le film surréaliste du même nom de Luis Buñuel (1962). Le livret met en scène un groupe de mondains richards assemblés pour une soirée qu’ils ne peuvent plus quitter, ce qui les entraîne dans une folie et une dépravation croissantes.

Selon Emmanuel Dupuy, écrivant pour Diapason, l’ensemble de la distribution fait « carton plein » : « Les sopranos Jacquelyn Stucker, Claudia Boyle, Amina Edris et Gloria Tronel (plus stratosphérique, tu meurs), les mezzos Christine Rice et Hilary Summers, les ténors Nicky Spence, Frédéric Antoun et Filipe Manu, le contre-ténor au bord de la crise de nerfs Anthony Roth Costanzo, les barytons et basses Jarrett Ott, Clive Bayley, Philippe Sly et Paul Gay, outre l’impeccable galerie des domestiques : tous excellent et se consument, dans les ensembles virtuoses en diable concoctés par Adès, ses lignes à l’expressionnisme écorché, ses ariosos et ses duos élégiaques qui apportent quelques bouffées d’oxygène dans cette atmosphère viciée. »

Par contre, il ne faut pas y aller pour une soirée de détente pas trop dérangeante, la mise en scène « délirante » de Calixto Bieito poussant les limites de l’inconfort : « On a assez peu vu, à l’Opéra, spectacles d’une telle puissance physique, puant la charogne et la névrose, ne laissant pas un instant de répit aux interprètes ni au public. » Dupuy fait un rapprochement avec l’entrée au répertoire de l’Opéra de Paris de Lulu de Berg en 1979 et la création de Saint François d’Assise de Messiaen en 1983.

Entre ça et La Bohème dans laquelle Antoun chantera à Montréal en 2025, il y a tout un monde!

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