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NOUVELLE | Premier prix de cor naturel à un Montréalais au 51e Symposium international du cor

Par Béatrice Cadrin le 8 juillet 2019

Le corniste Simon Poirier, en répétition avec l’Ensemble Arion (Crédit photo : GuimondJ)

Le Montréalais Simon Poirier est devenu samedi dernier le premier récipiendaire du premier prix du volet cor naturel, une nouvelle catégorie de concours, au 51e Symposium international du cor. Cet événement organisé par la International Horn Society est tenu chaque année dans une ville différente. L’édition de cette année se tenait à Gand, en Belgique, ce qui explique d’ailleurs l’emphase accrue sur le cor naturel. En effet, un des hôtes en était Jeroen Billiet, professeur de cor au Conservatoire de Gand très versé dans les instruments d’époque. Poirier s’est mérité son prix grâce à une interprétation impressionnante du Onzième solo de Jacques-François Gallay.

On parle de cor naturel par opposition au cor à pistons, notre cor moderne, sur lequel les différentes notes sont obtenues par l’activation de pistons qui changent la longueur du tube dans lequel vibre l’air. Pour obtenir les notes de la gamme chromatique sur le cor naturel, l’instrumentiste doit plutôt varier la position de sa main droite dans le pavillon.

Le trait principal du cor naturel, c’est la variété de couleur qu’on peut avoir avec cet instrument-là. Avec la technique de main dans le pavillon, c’est un instrument presque aussi chromatique que le cor moderne, mais je dirais que ça rejoint plus le sens premier du mot chromatique, qui vient de couleur. Une gamme chromatique devrait être une gamme de « couleurs » différentes, et avec la main, c’est comme si chaque note avait une personnalité.  – Simon Poirier

Simon Poirier a été initié au cor naturel dès le secondaire par son professeur d’alors, Louis-Pierre Bergeron. Il a longtemps joué des deux , jusqu’à ce qu’il décide de se spécialiser entièrement sur le cor naturel et d’entreprendre des études de maîtrise au Conservatoire d’Amsterdam auprès de Teunis van der Zwart. Bien qu’il ait terminé sa maîtrise il y a à peine un mois, il a déjà eu des engagements importants dans l’espace européen, avec entre autres le Concerto Copenhagen, l’Orchestre du 18e siècle d’Amsterdam et l’Orchestre baroque de Fribourg – où il jouait d’ailleurs auprès d’un autre remarquable corniste québécois, Pierre-Antoine Tremblay. Les deux collègues se retrouvent aussi à l’occasion en sol québécois, puisqu’ils continuent tous deux de collaborer avec l’Ensemble Arion et Les Idées heureuses à Montréal.

 

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Béatrice Cadrin
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